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L'oeuvre de Massenet L'oeuvre de Massenet outre trente et une partitions

Publié le 23/05/2020

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MASSENET Jules Emile Frédéric. Musicien français. Né le 12 mai 1842 à Montaud (Loire), mort le 13 août 1912 à Paris. Benjamin d’une famille de vingt et un enfants, fils d’un officier du génie en « demi-solde », c’est de sa mère qu’il reçut ses premières leçons de piano. Admis en 1851 au Conservatoire de Paris, il étudia l’harmonie avec Bazin et Rebert; plus tard, il fut l’élève de Thomas pour la composition. Ces années d’études furent plutôt tristes et tourmentées, Massenet étant alors très pauvre. En 1863, il obtint le Prix de Rome avec la cantate David Rizzio. C’est à Rome qu’il commença de composer abondamment : il écrivit une ouverture et une suite pour orchestre, un Requiem et la première version d’un drame sacré en trois actes, Marie Madeleine qui, représenté à Paris en 1873, fut son premier succès véritable, et qui marque déjà très nettement les tendances de son style. Dans Marie Madeleine, Massenet définit, en quelque sorte, ce que sera son monde poétique, monde auquel il ne se bornera d’ailleurs pas toujours. Dans Le Roi de Lahore (1877) et dans Hérodiade (1881), le thème dramatique est un peu trop chargé et l’auteur, à force de couleurs violentes, semble donner dans la musique purement ornementale. Manon Lescaut, représentée en 1884, est une œuvre mélancolique où se reconnaît le génie propre à Massenet : d’où la réussite prodigieuse de cet opéra extrêmement populaire, qui fut suivi du Cid (1885), d’Esclarmonde (1889), de Werther (1892), de Thaïs (1894), de Sapho (1897), de Cendrillon (1899), du Jongleur de Notre-Dame (1902), d’Ariane (1906), de Don Quichotte (1910). En 1878, Massenet avait succédé à François Bazin au Conservatoire de Paris (chaire de composition).

Gustave Charpentier, Gabriel Pierné, Rabaud, Bruneau, Schmitt furent ses élèves. Mais en 1896, il abandonna l’enseignement pour pouvoir composer avec plus de liberté. Il écrivit en tout vingt-cinq opéras, des musiques de scène — Phèdre (1900) —, des oratorios, des ballets, différentes musiques pour orchestre, dont les Scènes alsaciennes — Scènes, suites pour orchestre — quelques recueils de poèmes mis en musique et des morceaux de piano. Lorsqu’il mourut, il venait d’achever trois opéras, Panurge, Cléopâtre et Amadis, qui furent représentés en 1913, 1914 et 1922. Le meilleur de son art est fait d’une tendre sensualité, d’une fraîcheur tout élégiaque, ce qui explique la fortune qu’il n’a cessé d’avoir jusqu'à ce jour.

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