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L'oeuvre de Purcell Purcell est l'auteur de quarante-quatre partitions de musique de scène qui s'échelonnent de THEODOSIUS (1680) (à OROO-NOKO, THE MOCK MARRIAGE,PAUSANIAS, THE RIVAL SISTERS et BONDUCA (1685).

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L'oeuvre de Purcell Purcell est l'auteur de quarante-quatre partitions de musique de scène qui s'échelonnent de THEODOSIUS (1680) (à OROO-NOKO, THE MOCK MARRIAGE,PAUSANIAS, THE RIVAL SISTERS et BONDUCA (1685). Ce document contient 292 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


PURCELL Henry. Musicien anglais. Né entre novembre 1658 et août 1659 à Londres, où il mourut le 21 novembre 1695. Il perdit son père à l’âge de six ans et fut adopté par son oncle Thomas. Entré peu de temps après comme choriste à la Chapelle royale où Henry Cooke dirigeait les chœurs d’enfants, ce fut sous la direction de Cooke qu’il fit ses premières études musicales. En 1672, il entra à l’école de Pelham Humfrey qui avait certainement été en contact avec Lulli, et put ainsi faire connaître à son élève la musique française. Purcell commença très tôt à composer; vers 1670 il écrivit la musique d’un hommage des enfants de la Chapelle royale au roi. Quand ensuite sa voix mua, il devint l’élève de John Blow et remplit l’office de copiste à l’abbaye de Westminster. C’est de cette période que datent ses premiers Hymnes, ainsi que d’autres musiques de circonstance, et peut-être aussi ses premiers essais de musique de scène. En 1679, il succéda à Blow au poste d’organiste de l’abbaye de Westminster, et cette activité le poussa certainement à composer de nombreuses pièces de musique sacrée qui alternent cependant avec des Fantaisies pour instruments à cordes et de nouveaux essais pour la scène. En juillet 1682, il fut nomme organiste de la Chapelle royale et compositeur ordinaire du roi. C’est en cette qualité qu’il devait encore écrire de nombreuses œuvres de circonstance : odes pour des festivités et chansons pour l’anniversaire des membres de la famille royale. La première des Odes pour le jour de sainte Cécile date de 1683. C’est en 1686 que Purcelle composa, pour le couronnement de Jacques II, un hymne majestueux, aux riches et chaudes sonorités : My Heart is Inditing. Entre-temps (1683) avait paru sa première composition imprimée : les douze Sonates pour deux violons et basses, qu’il écrivit sous l’influence des grands maîtres italiens. Durant cette même période il continua d’écrire pour le théâtre. Il ne s’agissait pas, à proprement parler, de véritables créations musicales, mais d’adaptations d’œuvres théâtrales où il introduisit des motifs de danse, des morceaux instrumentaux et des pièces chantées, tandis que les parties dramatiques demeuraient liées à un simple récitatif. On peut dire, cependant, que ces travaux lui servirent à se faire la main et lui donnèrent une expérience de la scène qu’il utilisa ensuite dans son opéra Didon et Énée (1688-1690), le seul dont il ait écrit en entier la musique. Cette œuvre, qui marque une date fondamentale dans sa carrière, fut écrite à la demande d’un maître de danse et exécutée par les élèves du Collège de Chelsea avec la collaboration de l’auteur qui tenait les cymbales. Il est possible que l’imprésario Betterton ait été présent à cette représentation de Didon, et qu’il ait alors invité Purcell à écrire la musique de son Dioclétien [Diocletian], sur un drame de Beaumont et Fletcher. Le Dioclétien plut à Dryden qui demanda à Purcell de collaborer à son Roi Arthur [King Arthur]. Cette nouvelle œuvre fut exécutée en 1691. La musique que Purcell composa ensuite pour une adaptation anonyme du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare représenté en 1692 au Dorsen Gardens Theatre sous le titre de La Reine des fées remporta un bon succès. Parallèlement à ces importantes compositions, de nombreuses pièces vocales et instrumentales virent le jour, ainsi que de nouvelles partitions de circonstance parmi lesquelles il faut notamment mentionner le Te Deum et le Jubilate pour la fête de sainte Cécile de 1694. Ce sont des pages dont les accents solennels annoncent certains effets grandioses de la musique de Haendel. Lors des funérailles de la reine Mary II, Purcell composa le très bel hymne intitulé : Ne te souviens pas, Seigneur, de nos offenses. L’année suivante (1695), il écrivit la musique de scène de La Tempête de Shakespeare, de l'Histoire comique de Don Quichotte de d’Urfey. C’est dans cette œuvre que se trouve la chanson Des treilles fleuries... [From Rosie Bowers] qui fut la dernière composition de Purcell, car il l’écrivit déjà malade. Il mourut à Westminster et fut inhumé dans cette célèbre abbaye. Purcell est justement considéré comme le plus grand et le plus original des musiciens anglais. Il eut un génie changeant et une verve intarissable. Son immense production, très variée, comprend des musiques de scène, des hymnes, des psaumes, des canons, des odes, des cantates profanes, des chansons, des duos vocaux et des sonates — citons encore Le Libertin (1676), Régulus (1688), Amphitryon (1690), Œdipe roi (1692), Timon d'Athènes (1694) et Sophonisbe. La prompte réceptivité de Purcell lui permit d’assimiler les styles les plus divers qu’il réussit à coordonner et à fondre en une profonde synthèse grâce à sa spontanéité originale. Son style est capable de densité dans les mouvements incisifs de la texture polyphonique et des récitatifs, et d’atteindre à une gracieuse cadence dans les inflexions de la danse. Le caractère le plus original de son génie se trouve peut-être dans sa musique de scène et particulièrement dans son opéra de Didon et Enée qui demeure admirable par la beauté et la plénitude de sa forme, par l’intense émotion humaine qui le parcourt tout entier, et plus particulièrement dans les motifs qui expriment le drame amoureux de Didon. ♦ « ... la musique... est parvenue en Angleterre à une perfection quelle n’avait jamais atteinte auparavant, surtout entre les mains habiles de M. Purcell. Il l’a composée avec un si grand génie qu’il ne peut rien craindre d’autre qu’un public ignorant et sans jugement. » Dryden.

« L' œ uvre de Purcell. »

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