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liberté.

Publié le 08/12/2021

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liberté. n.f., pouvoir d'agir et de penser selon son initiative propre, qui suspend l'action des
déterminations externes ou internes à soi-même. L'idée de liberté se présente sous deux
aspects solidaires : elle désigne, d'une part, l'absence d'une contrainte déterminée et, d'autre
part, un pouvoir positif de décision et d'autodétermination.
La notion de liberté ne vient donc spontanément à la conscience qu'en présence d'un
empêchement naturel, social ou psychologique, qui s'oppose à une impulsion, à un désir ou à
une volonté. Elle emprunte alors les formes de la liberté physique de mouvement, de la liberté
par rapport à autrui et à la société, ou encore de la liberté à l'égard des forces de sa propre
affectivité. À cette conception spontanée de la liberté s'oppose une conception réfléchie. Ce
en faveur de quoi nous nous déterminons a-t-il plus de valeur que ce dont corrélativement
nous prétendons nous libérer ? Ainsi le contenu de l'idée de liberté politique varie-t-il
considérablement selon le sens attribué à la contrainte ou à l'obligation légale. Celle-ci exercet-elle toujours une oppression sur les individus ou peut-elle avoir une fonction libératrice ? Et,
dans ce dernier cas, à quelles conditions ? De même, la liberté morale se conçoit
différemment selon les valeurs accordées réciproquement à la spontanéité du désir et de
l'affectivité, et à leur maîtrise réfléchie et raisonnée. L'idée philosophique de liberté contient
donc toujours à la fois l'affirmation du pouvoir irréductible de choisir et celle de la possibilité de
s'autodéterminer en faveur du meilleur des termes du choix, en pleine connaissance de cause.
En ce sens, la liberté est à la fois la condition de notre effort de libération et ce qui ne saurait
survenir qu'au terme de cet effort.

Déterminisme et liberté.
Le déterminisme n'est pas fatalement contradictoire avec la liberté : l'homme augmente
son pouvoir en prévenant ou en utilisant les déterminismes naturels. Il transforme alors les
relations de cause à effet en relation de moyen à fin. Cependant, la relation entre le
déterminisme et la liberté n'est pas toujours aussi harmonieuse. Un désaccord
insurmontable s'affirme dès lors que l'on cherche à faire coexister l'existence d'une
capacité absolue de commencement comme cause première (la liberté comme libre
arbitre) et celle d'un enchaînement universel et indéfiniment reconductible des causes et
des effets (déterminisme absolu). C'est la troisième antinomie de la raison pure, exposée
par Kant dans la Critique de la raison pure. Les partisans du déterminisme dénonceront
dans la liberté une illusion née de l'ignorance du déterminisme, tandis que les partisans de la
liberté argueront de l'indémontrabilité d'un déterminisme universel et omnipotent, et en
dénonceront à leur tour le caractère métaphysique. Autant la position déterministe, parfois
nuancée, semble consubstantielle à la pensée technoscientifique, autant la position de la
liberté, elle aussi avec ses nuances propres, puise son sens dans l'expérience de la volonté,
du choix et de la responsabilité. La philosophie prend pour objet la difficile réconciliation de
cette opposition, voire l'éventualité de son dépassement.

La liberté et le droit.
La mise en liberté provisoire est la situation d'un prévenu relâché après détention ou après
interrogatoire et avant jugement. La liberté surveillée est le régime de certains délinquants

mineurs qui sont rendus à leur famille sous la surveillance d'un délégué à la liberté surveillée
(loi du 22 juillet 1912).
La liberté civile désigne le pouvoir de faire tout ce que n'interdit pas la loi. La liberté de
conscience est le droit de professer n'importe quelle opinion morale ou religieuse ou de
n'en professer aucune. Les libertés publiques désignent l'ensemble des droits reconnus par
la loi à un citoyen, à un groupe social, et comprennent : la liberté individuelle, ensemble des
garanties judiciaires qui défendent l'individu contre toute atteinte, arrestation, détention ou
condamnation arbitraires ; la liberté de réunion (loi du 30 juin 1881) ; la liberté
d'association (loi du 1er juillet 1901) ; la liberté de la presse (loi du 29 juillet 1881) ; la
liberté des cultes ; la liberté du travail, accordant à chacun le droit de travailler, mais
suivant une réglementation de plus en plus précise, destinée à protéger les droits du
travailleur ; la liberté du commerce et de l'industrie, accordant à un commerçant ou à un
industriel la faculté d'acheter et de vendre librement - cette liberté est de plus en plus
soumise à une réglementation des pouvoirs publics. La liberté des mers est le droit accordé
aux navires de toutes nationalités de naviguer librement, hors des eaux territoriales, sur
toutes les mers.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
autonomie
contrat social (Du)
détention provisoire
déterminisme
droits de l'homme
libération
libre arbitre
morale
nature - 1.PHILOSOPHIE
Sartre Jean-Paul
Spinoza (Baruch de)
volonté - 1.PHILOSOPHIE

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