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Liberté

Publié le 05/12/2021

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Le saut abrupt vers la liberté d’indifférence n’est peut-être pas impossible mais il n’est pas à notre portée et dans ce cas c’est l’analyse de Spinoza de nos déterminismes qui semble prévaloir car elle nous offre des moyens de nous libérer des illusions déterministes. Spinoza distingue ainsi trois modes de connaissances. Il y a une connaissance par imagination à la quelle la plupart des êtres humains a accès quand par exemple il y a justification d’un appétit, d’un désir ou d’un préjugé. Il y a aussi une connaissance par raison commune. Celle-ci est de deux types : l’une s’appuie sur l’expérience et c’est celle-ci qui s’exprime dans les scholies de L’Ethique, l’autre s’appuie sur le raisonnement géométrique et déductif et c’est celui qui s’exprime dans les axiomes, les définitions et les démonstrations des propriétés de son éthique. Se libérer consiste donc à passer d’une réflexion qui procède de l’imagination à une véritable réflexion rationnelle. Ce développement n’est pas impossible dès lors qu’en nous les contraintes sociales ont intériorisé des désirs moraux qui s’opposent aux désirs égocentriques. La réflexion morale offre un premier visage relatif de l’universel. Quand nous aurons la compréhension que la nature ne recèle pas en elle d’intention morale et que nous verrons nos passions d’un ½il scientifique et rationnel alors nous les comprendrons sans les juger moralement comme le résultat d’une expression individuelle de la nature universelle. Cette compréhension lorsqu’elle devient capable d’intuition du sens universel de ce qui est singulier paradoxalement transforme en action ce qui était subi. Au fond on pourrait voir en la psychanalyse une propédeutique à la sagesse spinoziste. Ainsi de même que Spinoza, il s’agit d’assimiler dans la conscience ce qui était inconscient. Mais pour Spinoza, la prise de conscience dont il est question n’est pas seulement individuelle, elle est une prise de conscience universelle de la nature au travers d’une de ses individualisations. L’homme, dit-il, n’est pas comme un empire dans un empire. L’homme n’est qu’une partie de la nature même si en tant que partie il implique la totalité

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