L’Homme fait-il partie de la Nature ?

« Selon Victor Hugo : « Il y a la Nature qui est la chose que Dieu fait immédiatement et il y a l’art qui est la chose que Dieu fait à travers le cerveau de l’Homme.

» La Nature est un terme polysémique en philosophie, et souvent équivoque.

Ainsi, le sens premier de Nature (les plantes, les animaux...) s’efface au profit de l’idée d’ordre et de lois universelles.

Des sociologues et anthropologues ont quant à eux crée l’opposition de la Nature et de la culture, afin de dissocier l’inné de l’acquis.

Du latin « humanitas », l’Homme se traduit de nature humaine et de culture générale de l’esprit.

Il désigne aussi « les Hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité.

La plupart des philosophes définissent comme humain, tout être doué de raison.

Ici, on entend « appartenir », comme étant « dépendant de ».

Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme fait partie de la Nature ? Pour répondre à cette question, il est d’abord nécessaire de s’interroger sur la dépendance qu’à l’Homme envers la Nature, puis sur les approches de philosophes que nous avons étudiés.

Nous verrons dans un dernier temps que l’Homme fait bien parti de la Nature, même si son milieu naturel est la société. Si on considère la Nature comme un ensemble de ressources biologiques, l’être-humain en fait partie. Au même titre que toutes les espèces animales et végétales, il est soumis à des mécanismes qui le dépasse, comme, le changement des saisons, les catastrophes naturelles, le vieillissement.

En ce sens, il ne diffère pas des autres espèces.

Par ailleurs, les êtres-humains sont des êtres sensibles comme tout être vivant.

C’est-à-dire, qu’ils perçoivent, les changements dans leur environnement.

Par exemple, ils ressentent quand la température augmente ou diminue.

Ils peuvent voir ou entendre les mouvements d’êtres-vivants qui les entourent.

De plus ces perceptions peuvent générer des émotions qui influenceront leur comportement.

À titre d’exemple, nous pouvons prendre le cas de la peur : à la vue d’une lionne, l’antilope s’enfuit par crainte de se faire manger.

Le comportement de cette antilope est paramétré par le danger.

Face au(x) danger(s), l’être-humain peut lui aussi être guidé par la peur à son tour.

Au même titre qu’un autre animal, l’être-humain est doué d’un langage pour pouvoir communiquer avec ses semblables.

La parole, est le moyen utilisé par l’Homme pour pouvoir transmettre un message : en cas de danger, pour affirmer sa présence, ou pour se reproduire. Les autres animaux peuvent communiquer à propos de chacun de ces cas : le singe qui crie pour annoncer l’arrivée d’un félin sur son territoire, le loup qui urine sur un arbre pour marquer son territoire, le paon qui dévoile ses plumes pour séduire une femelle.

Au regard des éléments que nous avons évoqués, il semblerait, que l’être-humain fasse bien parti de la Nature.

Au même titre que les animaux, il est soumis à des mécanismes biologiques qui le dépassent.

Il est en capacité de percevoir des changements dans son environnement grâce à ses sens.

Son comportement peut être influencé par ses émotions.

Il est en capacité de communiquer avec ses pairs selon des moyens spécifiques.

Selon Darwin, l’Homme est un animal évolué.

L’idée d’animal évolué, ici, veut dire perfectionné.

En ce sens, l’animal serait une approche ou un défaut de l’Homme.

Dès sa naissance, l’Homme acquiert des compétences.

On lui inculque des règles et des normes à respecter.

« L’animal est un défaut de l’Homme » : cet extrait, signifie ici, que la nature de l’Homme est naturel, et non acquise.

Que l’Homme discipliné et éduqué doit maîtriser ses instincts.

Dans un second temps , nous pouvons dire que l’Homne domine la Nature car il est fait de la Nature.

Comme le dit si bien Descartes : .

« Nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature ».

Le sens de « maître » veut dire, être capable d’utiliser l’autre à ses propres fins (pour sa propre survie, santé).

La conséquence de cette exploitation de la Nature sera sa destruction.

L’Homme a le pouvoir de la transformer.

Descartes , nous transmet ici un message important.

Il nous dit , que l’Homme devrait aménager une cohabitation entre lui et la Nature, plutôt que d’essayer de la dominer, car sa connaissance de la Nature sera toujours. »