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lettres persanes, étude linéaire lettre 14

Publié le 10/06/2021

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« Les Lettres persanes , Lettre XIV Etude linéaire INTRODUCTION - Les lettres persanes est un roman épistolaire de Montesquieu qui retranscrit les échanges d'Usbek et Rica avec leurs correspondants perses, notamment par comparaison des sociétés découvertes avec la Perse.

Par ces lettres, les protagonistes transmettent leurs découvertes (culturelles, idéologiques, politiques...) sur les sociétés qu'ils fréquentent.

T outefois, cet échange, en réalité fictif, est pour Montesquieu, un outil qui lui permet d'exposer et de critiquer anonymement les éléments instables de la société française. - A Mirza qui lui a demandé "Si les hommes étaient heureux pour les plaisirs et le s satisfactions des sens ou pour la pratique de la Vertu", Usbek choisit de répondre par un petit apologue (court récit permettant de dégager une leçon dans un but d'édification) , l'histoire des Troglodytes qui évoquent les différentes formes de gouverneme nt (lettres XI à XIV). Ce récit enchâssé dans la correspondance s'inscrit dans un jeu de miroirs qui permet en réalité à Montesquieu (promenant en Europe un Perse totalement imaginaire, dont la candeur sert de révélateur), de porter un regard critique sur la société de son temps. Ainsi, Usbek lui raconte l'histoire d'un peuple imaginaire, les Troglodytes, conduit à sa perte parce qu'il vivait dans l'égoïsme. (XI) Seules on t subsisté 2 familles qui ont décidé d'organiser une nouvelle société basée sur la vertu, la justice, le bonheur et l'intérêt commun qu'Usbek présente comme un modèle (XII) .

Bientôt les peuples voisins furent jaloux de leur concorde.

Une guerre fut déclarée.

La nouvelle tribu se défendit jusqu'à ce que triompha la vertu . Les attaquants, épris de cette société si parfaite, restèrent avec les Troglodytes (XIII) .

Dans cette lettre XIV, Usbek raconte la fin des Troglodytes.

Au fur et à mesure, leur peuple s'agrandit, les Troglodytes eurent besoin d'un chef pour les gérer. Cette utopie va dé gén érer quand les Troglodytes vont vouloir se choisir un roi : ils choisissent un vieillard vénérable qui refuse leur proposition et il explique pourquoi. Pb: Quelles idées politiques et morales Montesquieu expose -t-il ici sous la forme d’un apologue ? Plan : On remarque rapidement une structure en 2 paragraphes - Paragraphe 1(1 -4): Mise en contexte, pose le problème en suscitant l'intérêt. - Paragraphe 2 (5 -21): Discours du vieillard I) Une mise en contexte (1 -4) - Le texte débute par une proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de cause : « comme le peuple grossissait tous les jours » (1) ...

La conjonction « comme »présente les faits comme une réalité objective, de l'ordre des f aits : une loi qui voudrait que tout agrandissement de la société suppose une réorganisation du mode de gouvernement.

La proposition principale (les Troglodytes crurent...) apparaît donc comme la conséquence .

Le choix se développe en une premi ère phrase, qui tend à souligner l’enchaînement des faits, créant une suite logique que renforce la parataxe (présence des deux points). - Le choix du monarque apparait comme un choix démocratique, on le voit par la présence d'un champ lexical « choisir », « convinrent », « juste », « assemblée »(1 à 3) et le pronom « tous » (2) soulign e l'unanimité. Le v erbe pronominal soulignant le caractère conscient du choix : « se choisir » (1) .

- On met aussi en avant la vertu du vieillard comme raison d'un choix qui paraît éclairé : « le plus juste » (2) (superlatif) + caractérisations mélioratives « v énérable par son âge et par une longue vertu »(3) qui semble le prédestiner au choix des Troglodytes .

Dimen sion symbolique, figure du vieillard plein de sagess e et d'autorit é (voir dans tout le passage le champ lexical des patriarches : « vos premiers pères » (12) , « vos sacrés aïeux »(20) ).

- Mais la fin du paragraphe crée un paradoxe car la réaction du vieillard n'est pas celle qui est prévue.

Il refuse et on p eut noter le caractère volontaire de son refus, souligné par la négation : « il n'avait pas v oulu »(3) et l'action "il s'était retiré"(4).

Mention de sa tristesse (4) en tout dernier lieu, sans plus d'explications  suscite une interrogation sur les raisons de cette tristesse.

perplexité du lecteur, demande d'un co mplément qu'on va d'autant plus accepter qu'on n'arrive pas à s'expliquer la disjonction initiale. On pense alors à la d iscrète modalisation du doute de la part du narrateur de la première ligne “crurent” .. »

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