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Les tashi takgay, les huit signes de bon augureOmniprésents dans la vie spirituelle tibétaine, ces huit emblèmes, outashi takgay, trouvent leur origine dans un moment capital de la viedu Bouddha historique.

Publié le 23/05/2020

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« Les tashi takgay, les huit signes de bon augure Omniprésents dans la vie spirituelle tibétaine, ces huit emblèmes, ou tashi takgay, trouvent leur origine dans un moment capital de la vie du Bouddha historique.

Il est dit qu’à l’aurore qui suivit la fameuse nuit sous l’arbre de Bodh Gayâ, quand le prince ascète atteignit enfin son but, la joie et l’allégresse se répandirent dans tous les royaumes de l’Univers.

Et pour manifester ce grand bonheur, les êtres célestes accoururent, chargés d’une myriade de présents pour l’Éveillé.

La mémoire des siècles et des hommes en a retenu quelques-uns, jugés essentiels et devenus emblématiques de la vénération témoignée au Maître. Ces symboles se plient à toutes les fantaisies de l’expression.

Ils peuvent être façonnés en bijoux, sculptés dans le bois, imprimés sur le papier ou le parchemin, ou même reproduits en simples décorations sur les objets de la vie quotidienne ou les instruments du culte.

On les retrouve lors de réunions publiques ou privées, à l’occasion d’importantes cérémonies, ou pour accueillir les dignitaires de haut rang.

Ils ont aussi la réputation de porter chance, appliqués sur les tentes ou le seuil des maisons, à l’entrée des monastères et des halls de prière.

On les inscrit au flanc des montagnes, ou sur des rochers le long des routes.

Les jours de fête, on les dessine en poudre blanche ou rouge sur les chemins qu’empruntent les invités ou les processions.

Ils ornent parfois des mandalas, et les plus belles khatas les affichent, subtilement tissés dans la trame de leur soie.

La précieuse ombrelle, chatra ou rinchen dug, est signe de dignité royale et protège de tous les maux.

Les deux poissons d’or, matsya ou sergyina, insigne du maître indien de l’Univers, expriment ici la libération spirituelle : ils figurent les êtres sauvés de l’océan des souffrances de l’existence terrestre.

Le vase ou coupe aux trésors, kalasha ou bumpa, contient des joyaux spirituels, et peut faire office de récipient d’eau lustrale, considérée comme le nectar d’immortalité.

La fleur de lotus, padma ou péma, symbolise la pureté originelle ; elle est d’ailleurs, sous diverses couleurs et formes, un attribut privilégié des bouddhas et bodhisattvas. La conque blanche, sankha ou dundkar, d’autant plus prisée si sa spirale s’enroule vers la droite, figure la parole qui proclame la gloire des Éveillés, et porte parfois le nom de trompette de victoire.

Le n œ ud sans fin, srîvasta ou palbe, est témoignage d’amour ou d’éternité, représentant la vie infinie.

La grande bannière, dhvaja ou gyaltsen, est en fait un drapeau roulé, qui atteste la puissance de l’enseignement. »

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