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L'écrivain contemporain, Claude Roy écrit dans Défense de le Littérature (1968) : Certains esprits refusent le roman. Ils y voient une amusette, un gaspillage de force. Ils trouvent la vie (ou l'Histoire) plus riche en histoire, la science plus excitante et que la philosophie donne mieux à penser. Vous direz, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur les romans que vous avez étudiez et sur vos lectures personnelles ce que vous pensez de ce jugement sur les romans rapporté par Cla

Publié le 09/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : L'écrivain contemporain, Claude Roy écrit dans Défense de le Littérature (1968) : Certains esprits refusent le roman. Ils y voient une amusette, un gaspillage de force. Ils trouvent la vie (ou l'Histoire) plus riche en histoire, la science plus excitante et que la philosophie donne mieux à penser. Vous direz, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur les romans que vous avez étudiez et sur vos lectures personnelles ce que vous pensez de ce jugement sur les romans rapporté par Claude Roy.. Ce document contient 1654 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Être maître du bien et du mal, régler la vie, régler la société, résoudre à la longue tous les problèmes du socialisme, apporter surtout des bases solides à la justice en résolvant par l'expérience les questions de criminalité, n'est-ce pas là être les ouvriers les plus utiles et les plus moraux du travail humain ? (Le Roman expérimental). 3) Invitation à une réflexion philosophique et existentielle Le roman se présente aussi comme une formation de l'esprit du lecteur invitant à une réflexion philosophique ou métaphysique. Les romans mettent, en effet, souvent en jeu des concepts et idées universelles et permettent à certains auteurs d'introduire leurs lecteurs à de nouveaux concepts et de nouvelles réflexions. Le roman peut donc aider le lecteur à penser et à développer sa réflexion : elle stimule son esprit. Ex : La Nausée, un roman philosophique, où Sartre met en oeuvre son talent de romancier pour incarner les concepts philosophiques qu'il théorisera dans l'Etre et le Néant. Pour faire simple, on peut considérer que Sartre-Roquentin met en évidence les deux notions antagonistes : · l'en-soi, qui est, la contingence, ce qui peut ne pas être et qui s'oppose au nécessaire, · et le pour-soi, la conscience, qui en permettant à l'homme de prendre de la distance par rapport à l'en-soi, aboutit à sa néantisation. Les actes d'un homme libre sont toujours contingents. C'est dans la scène du jardin public, que Roquentin est frappé, comme par un coup de tonnerre, par l'évidence de cette contingence en examinant la racine d'un marronnier, qui se trouve devant lui, qui existe en soi et non à travers sa fonction de pompe à nourriture pour l'arbre. Cette révélation lui fournit l'explication de son malaise, de la nausée qu'il éprouve depuis qu'il séjourne à Bouville.

« L'écrivain contemporain, Claude Roy écrit dans Défense de la Littérature (1968) : « Certains esprits refusent le roman.

Ils y voient une amusette, un gaspillage de force.

Ils trouvent la vie (ou l'Histoire) plusriche en histoire, la science plus excitante et que la philosophie donne mieux à penser.

» Vous direz, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur les romans que vous avez étudiés et sur vos lectures personnelles ce que vous pensez de ce jugement sur les romans rapporté par Claude Roy Analyse du sujet et problématisation :Claude Roy fait ici état du jugement négatif porté par « certains esprits » sur le roman.Le roman est considéré par ces personnes comme une forme d'écrit mineure et ludique : les expressions « amusette » et « gaspillage de force » réduisent le roman à un jeu sans intérêt, sans finalité sérieuse et luipréfèrent l'Histoire, la science et la philosophie. La citation prête à ces trois disciplines des attributs et qualités qui peuvent être attribuées généralement au roman : la richesse des rebondissements, le suspense et la portée réflexive.

Ces trois disciplines, selon « certainsesprits » remplissent paradoxalement mieux que le roman ce que pour quoi ce dernier est normalement fait. Problématique : Le roman est-il un pur jeu littéraire sans richesse véritable ni intérêt réflexif ? Le roman illustre-t-il la superficialité de la littérature par rapport à d'autres disciplines telles que l'Histoire, lascience et la philosophie? I) Si le roman peut apparaître comme un divertissement superficiel 1) Le roman : un divertissement populaire Le roman est souvent envisagé comme un divertissement ludique, permettant l'évasion d'un quotidien pénible. La fonction du roman est donc souvent d'abord de charmer le lecteur, de le faire voyager dans un monde imaginairele temps de la lecture.

Le roman appelle aussi souvent une identification du lecteur au héros, ce qui accroît le plaisirdu lecteur.

Cette dimension divertissante oppose le roman aux disciplines « sérieuses » que sont l'histoire, la scienceet la philosophie, et semble le réduire à une « amusette ». Ex :· Les récits fantastiques immergeant le lecteur dans un monde imaginaire à travers une intrigue qui ménage souvent un intense suspense. · La posture de lecture du petit Marcel dans La Recherche du temps perdu (Proust), à qui sa mère raconte François Le Champi , roman qu'il ne comprend pas totalement (d'autant plus que sa mère censure certain passage) mais qui prend pour lui une aura mystérieuse délicieuse.

Cetteposture identificatoire est souvent celle de l'enfant-lecteur ; entre l'enfant et le héros d'un livre, il ya souvent une amitié imaginaire qui se tisse. 2) Le roman : une dimension anecdotique Le roman apparaît comme un genre fondé sur l'anecdote et s'oppose ainsi aux intérêts généraux, universels ou métaphysique immédiatement visés par l'histoire, la science ou la philosophie.

La dimension anecdotique du romanvient du fait qu'il « raconte une histoire », qu'il est fondé sur une intrigue fictive, pouvant parfois être jugée commefantaisiste et sans intérêt véritable par rapports aux écrits sérieux historiques, scientifiques et philosophiques. II) Il a une puissance réflexive indéniable 1) Fonction didactique L'ambition de nombreux romanciers est non seulement de raconter des histoires divertissantes, mais, à travers elles d'expliquer la vie et concurrencent ainsi la science, l'Histoire et la philosophie.

Les romans à tendanceréaliste se présentent comme des reflets directs d'une réalité sociale ou historique et proposent souvent une étudedes mécanismes d'une société.

Ils ont donc une fin analytique et en cela présentent un intérêt non négligeable pourle lecteur en lui permettant de mieux comprendre son époque, ou une époque passée.

Ces types de romans ontdonc une valeur pédagogique indéniable et sont caractérisés par leur grande densité cognitive.

À l'étape d'écriturepréexiste une étape d'information rigoureuse (la fiche d'information auctoriale est caractéristique du genre) Le romanréaliste sonde à la faveur d'une intrigue l'Histoire contemporaine. Ex :· Balzac et son ambition dans la Comédie Humaine : « faire concurrence à l'état civil ». · Balzac, Les Chouans , roman historique restituant l'esprit d'une époque, celle de la Révolution française : Balzac a consulté des ouvrages historiques, ce qui prouve qu'il sedocumente de façon savante : La Guerre des Vendéens et des Chouans , par Jean-Julien Savary ; L'Histoire de la révolution , par Minniet ; H istoire de la révolution française , par Adolphe Thiers. »

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