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Artisan d'origine modeste et de religion protestante, Jean de Léry participa à une expédition française au Brésil. À cette occasion, il partagea pendant quelque temps la vie des indiens Tupinambas. Vingt ans après son retour en France, il fit paraître un récit de son voyage.

Publié le 04/10/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Artisan d'origine modeste et de religion protestante, Jean de Léry participa à une expédition française au Brésil. À cette occasion, il partagea pendant quelque temps la vie des indiens Tupinambas. Vingt ans après son retour en France, il fit paraître un récit de son voyage.. Ce document contient 875 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.


« Artisan d'origine m odeste et de re ligion protesta nte, Jean de Léry participa à u ne expé­ dition f rançaise au Br ésil.

À cette occasion, il partagea penda nt q ueea ue temps � nvie d es i ndi ens Tup inambas.

Vin gt ans après son r etour en France, i l fit parâltre un récit de son voyage.

(Sujet national 2012, série L} A u reste, p arce que n os Tupinambas sont fort ébahis d e vo ir les Français et aut res d es p ays lointains p rendre tant de pe ine d'al ler q uérir 1 leur A rabot an, c 'est-à-dire bois de Brési l, il y e ut u ne fo is u n vieillard d'entre eux qui su r cela me fit t elle d ema nde: « Que veut di re que vous autres Ma irs e t Peros, c 'est-à-dire Fra nçais et Por tugais, v eniez de si loin po ur quérir du bois po ur v ous cha uffer, n' y en a-t-il point en votre p ays?» À q uoi lui a yant rép ondu q ue oui e t en g rande quantité, m ais non pas de t elles sortes q ue les leurs, ni même 2 d u bois de Brésil , lequel n ous ne br ûlions p as comme il p ensait, ains3 (c omme e ux-mêmes en usaient p our rougir l eurs cor dons d e coton, p lumages et au tres choses) qu e les nôtr es l'emmenaient po ur faire d e l a teinture, i l m e répliqua s oudain : « V oire 4 , m ais vous en faut-il tant? - Oui, lui dis-je, car (en lui faisant trouver bon5 ) y ayant tel marchand en notre pays qui a plus de frises 6 et de draps rouges, voire même (m'accommodant 7 tou­ jours à lui parler de choses qui lui étaient connues) de couteaux, ciseaux, miroirs et autres marchandises que vous n'en avez jamais vus par deçà 8 , un tel seul achè­ tera tout le bois de Brésil dont plusieurs navires s'en retournent chargés de ton pays. - Ha, ha, dit mon sauvage, tu me contes merveilles.

» Puis ayant bien retenu ce que je lui venais de dire, m'interrogeant plus outre, dit: « Mais cet homme tant riche dont tu me parles, ne meurt-il point ? - Si fait, si fait, lui dis-je, aussi bien que les autres.

» Sur quoi, comme ils sont aussi grands discoureurs, et poursuivent fort bien un propos jusqu'au bout, il me demanda derechef: « Et quand donc il est mort, à qui est tout le bien qu'il laisse ?» - À ses enfants, s'il en a, et à défaut d'iceux 9 à ses frères, slnet plus prochains parents.

- Vraiment, dit alors mon vieillard (lequel comme vous jugerez n'était nulle­ ment lourdaud), à cette heure connais-je 10 que vous autres Mairs, c'est-à-dire Français, êtes de grand fols : car vous faut-il tant travailler à passer la mer, sur laquelle (comme vous nous dites étant arrivés par-deçà) vous endurez tant de maux, pour amasser des richesses ou à vos enfants ou à ceux qui survivent après vous ? la terre qui les a nourris n'est-elle pas aussi suffisante pour les nourrir ? Nous avons (ajouta-t-il), des parents et des enfants, lesquels, comme tu vois, nous. »

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