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Les objets, le choix des détails, le réalisme dans les Nouvelles de Pétersbourg de NICOLAS GOGOL

Publié le 07/09/2020

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« Les objets, le choix des détails, le réalisme Les Nouvelles de Pétersbourg regorgent de détails de toute sorte.

Les objets y jouent un rôle de premier plan.

Quatre d'entre elles(« Le Portrait», « Le Journal d'un fou», « Le Nez», « Le Manteau») ont pour titre un objet.

Épris de précision, Gogol pratique ce que l'on pourrait appeler la vision rapprochée.

Les objets minutieusement décrits �mt tout d'abord pour fonction principale de créer un effet de réel.

Ils servent de repères sociologiques et psychologiques.

Toutefois, leur rôle ne se borne pas à cela.

Sous la plume de Gogol, les êtres humains se transforment en objets, se réifient.

D'autre part, et dans un mouvement inverse, les objets s'animent, acquièrent le statut de per­ sonnes.

Ainsi l'auteur entend-il signifier que le monde qu'il nous présente est en voie de déshumanisation.

Son pro­ pos est d'ordre éthique.

UNE VISION RAPPROCHÉE Gogol ne procède jamais par tableaux généralisants ou exhaustifs.

S'il évoque la capitale, c'est par quartiers, voire par rues.

Loin de dresser comme Balzac des descriptions totali­ santes de ses personnages, Gogol leur donne_ vie grâce à quelques détails frappants (le toupet enduit de pommade du chef de bureau de Poprichtchine, les cheveux « sem­ blables à du foin» de Poprichtchine lui-même, les tics lan­ gagiers de Kovaliov, l'ongle de Pétrovitch) qui se gravent dans la mémoire du lecteur.

Ces détails sont souvent grotesques, inattendus.

Ainsi le fameux portrait d'Akaki Akakiévitch dans « Le Manteau » (p.

237).. »

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