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Les inégalités internes au maroc dans la mondialisation

Publié le 20/03/2024

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« Les inégalités internes au maroc dans la mondialisation INTRO : Malgré son fort taux de croissance, son ouverture au tourisme et aux investissements étrangers ces dernières années, le Maroc reste sujet à de nombreuses inégalités internes dues à la mondialisation. En effet, malgré certaines grandes avancées du pays, celui-ci reste fait toujours face à de nombreuses inégalités comme en témoigne le coefficient de Gini, un indice qui permet de mesurer le niveau d’inégalités quant à une variable qui était de 39,9 en 1985 et qui est aujourd’hui toujours aux alentours de 40. Ces inégalités sont marquées au niveau régional par une division des régions en 4 types de régions dont 3 que je vais traiter ( je ne traite pas la question du Sahara). Ces trois types de régions sont d’abord les régions ouvertes sur le monde et donc très intégrées à la mondialisation, puis celles un peu plus en retrait mais de plus en plus intégrées à la zone métropolitaine et pour finir les régions les plus pauvres, marginalisées. I. On va donc dans un premier temps nous pencher sur la question des zones marocaines les mieux intégrées à la mondialisation grâce à de nombreux facteurs. On distingue d'abord dans ces régions celles qui sont intégrées à la mondialisation de par l’accumulation métropolitaine et leur situations maritimes, Rabat-Casablanca. La situation maritime de certaines villes leur offre aussi une forte attraction touristique.

C’est l’exemple de l’arrière pays d’agadir. On retrouve aussi des régions à l’intérieur du pays qui tire leur ouverture sur le monde grâce à leur fort taux de tourisme c’est le cas de Marrakech ou de Ouarzazat même s’il s’agit là d’un tourisme lié à l’industrie du cinéma. L’ouverture sur le monde de régions marocaine est aussi due à leur capacité de zone de transit internationale.

Il s’agit généralement de zones portuaires telles que la péninsule tingitane fortement reliée à l’Europe par les ferries et surtout par le port de Tanger-med. Triste contradiction, cette zone d’ouverture pour le maroc est une zone de fermeture pour les migrants qui viennent s’y échouer et parfois même mourir. Une autre zone qui voit passer de nombreux flux est nador qui est donc intégrée à la mondialisation grâce à son port moderne et à sa position. Pour finir sur ce point des zones intégrées grâce au transit international, il ne reste que Safi, ville industrielle traitant le phosphate pour l’envoyer vers l’étranger créant de nombreux flux. Enfin, on retrouve finalement des dernières zones ouvertes sur le monde grâce à une économie illégale ou grâce à de nombreux mouvements de migrants clandestins.

C’est ici le cas du rif via le cannabis ou de zones portuaires qui témoignent de nombreux flux de migrants. II. On va maintenant parler du second ensemble de pays énoncé en intro.

Cet ensemble concerne les pays bien intégrés tant sur le plan démographique qu’économique à l’intérieur du pays mais qui peinent encore à s’intégrer intégralement à la mondialisation. On note tout d’abord dans ces régions des grands ensembles de périmètres irrigués modernes résultant d’aménagements ayant pour but une agriculture intensive et commerciale.

Ces zones irriguées totalisent plus du quart de la superficie totale du pays. Ce deuxième ensemble englobe également les zones de grand capitalisme agraire très encadrées par le Maghzen qui y recrute fonctionnaire, militaire ou encore agent d’autorité. On retrouve parmi ces zones la région de Fès-Meknès mais aussi le le moyen Atlas qui reste des véritables réservoirs traditionnels et culturels créant dans une certaine mesure une attractivité et qui sont donc traditionnellement des zones de recrutement pour les forces armées. On note aussi dans ces zones de.... »

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