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Les grèves de juin 1936«Pain, paix et liberté».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les grèves de juin 19 36 «Pain, paix et liberté» Aux élections de 1936, les partis qui se réclament de la gauche obtiennent 3 500000 suffrages, soit près de 700000 de plus qu'en 1932.

C'est le gouverne­ ment de Front populaire qui incarne l'espoir de toute la classe ouvrière et qui restera un mythe.

En effet, tous les problèmes ne sont pas résolus pour autant.

La fascisation de la France que laissaient craindre les événe­ ments du 6 février 1934 n'a pas eu lieu; mais il reste un lourd contentieux social.

Bien sûr, les conditions de travail ne sont plus celles du XIX< siècle.

Pour­ tant, le niveau de vie des travailleurs est loin d'avoir suivi l'essor de celui des classes dominantes.

La nourriture reste médiocre; les fruits et légumes sont chers -d'où une carence en vitamines -, la viande est réservée au dimanche.

L'habitat est laid et souvent insalubre: la loi Loucheur date de 1928.

Dans les usines, les locaux sont vétustes; le systè­ me de la «chaîne» est pénible; la fémini­ sation de l'emploi favorise les bas salai­ res, etc.

Sur le plan de la législation, le travailleur n'est pas mieux loti: horaire souvent dé­ mentiel, inspectorat du travail encore timide, retraites trop rares.

De plus, la France souffre d'un déséquilibre entre l'agriculture -trop forte et peu ren­ table -et l'industrie, le parent pauvre de l'économie.

A une époque de crise, où la concurrence internationale est acharnée, la France est un pays de peti­ tes entreprises.

Ceci expliquant en partie cela, le nombre de chômeurs entre 1936 et 1939 oscille autour de 400000.

Entre mai et juin éclate donc une des grèves les plus importantes vues jus­ qu 'alors: elle touche tous les secteurs et une quantité d'entreprises sont atteintes.

On a estimé à un million et demi le nom­ bre des grévistes, mais ce chiffre est peut-être au-dessous de la vérité.

Les travailleurs reprennent le slogan du Front populaire: «Pain, paix et liberté».

Leurs revendications portent sur les salaires, mais aussi sur les conditions de travail, la promotion de l'enseignement technique et professionnel.

Les grévistes appliquent souvent le sys­ tème du piquet de grève, voire de l'occu­ pation d'usine.

On assiste même, dans certains cas, à de petites guerres civiles entre militants de gauche et d'extrême droite.

Léon Blum et Roger Salengro se font les arbitres du conflit.

Le 7 juin, une ren­ contre réunit délégués de la C.G.T.

et représentants du patronat; elle aboutit aux accords de Matignon: augmenta­ tions de salaires, conventions collecti­ ves, délégués ouvriers dans les usines.

Ces mesures sont complétées par l'intro­ duction de la semaine de quarante heu­ res, les premières vacances payées, la création d'un «Office national du blé». 2 / 2. »

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