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Les Grands ProtecteursMaîtres du temps, de la mort et des forces négatives, ils sont lesfarouches gardiens de la Loi et fidèles défenseurs du Bouddha.

Publié le 23/05/2020

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« Les Grands Protecteurs Maîtres du temps, de la mort et des forces négatives, ils sont les farouches gardiens de la Loi et fidèles défenseurs du Bouddha. Souvent, ce sont des déités prébouddhiques qui n’avaient pas ménagé leur opposition aux messagers de compassion venus d’au-delà l’Himalaya.

Sages et mages ont bataillé ferme pour les apprivoiser, avant de les mettre au service de la doctrine.

Ils sont ainsi exemplaires de la métamorphose du disciple transmuant agressivité et violence en forces inversées pour le bien.

Par un fâcheux malentendu, les divinités dites terribles ont valu mauvaise réputation aux Tibétains, accusés d’adorer des démons.

Simplement, c’est la manière originale trouvée par leurs maîtres spirituels de rendre compte des polarités complémentaires, positive et négative, qui gîtent dans l’esprit de l’être humain. Ainsi de Mahâkala, “ le Grand Noir ”, seigneur du temps et de la sagesse transcendante, dont l’aspect physique est révélateur : un corps puissant de couleur noire, une attitude belliqueuse, des crocs proéminents, un regard exorbité, il porte l’épée, une coupe crânienne, la conque ou l’étendard de victoire tandis qu’il chevauche le tigre ou le lion des neiges, quand il ne piétine pas le porc, le serpent ou le coq emblématiques des trois poisons.

Il n’en est pas moins le symbole de la force qui détruit l’illusion faisant obstacle à l’accession à l’Éveil.

Il est l’autre visage de Chenrésig. Autres divinités farouches tout aussi ambivalentes, Yamantâka, le maître du seigneur de la mort, et Palden Lhamo, seule expression féminine parmi les grandes divinités protectrices sous des traits courroucés.

Elle fait la paire avec Mahâkala et son origine remonte à la déesse hindoue Shrî Devî.

Les cheveux hérissés en bataille autour de la tête, emportée sur sa mule rouge, son collier est fait de crânes et une ombrelle de plumes de paon est son attribut distinctif.

En peinture ou en broderie, elle est souvent auréolée de flammes exprimant son activité dynamique.

Un troisième œ il orne d’ordinaire son front, et le rictus qu’elle arbore avec deux crocs saillants n’a rien d’engageant.

On la surnomme cependant “ la Glorieuse Déesse ”, elle a souvent une lune sur sa chevelure et un soleil sur le nombril, et elle est considérée comme la gardienne de Lhassa.

Ces trois personnages à qui la tradition prête des pouvoirs singuliers sont les protecteurs de l’ordre des Geloug-pa, et leur puissance tutélaire en fait des gardiens privilégiés du dalaï-lama.. »

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