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PASCAL, Pensées: la mort. Le temps. La société. Le pouvoir

Publié le 29/06/2020

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« Quand je m'y suis mis quelquefois, à considérer les diverses agitations des hommes, et les périls et les peines où ils s'exposent, dans la cour, dans la guerre, d'où naissent tant de querelles, de passions, d'entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos, dans une chambre. Un homme qui a assez de bien pour vivre, s'il savait demeurer chez soi avec plaisir, n'en sortirait pas pour aller sur la mer ou au siège d'une place. On n'achètera une charge * à l'armée si cher, que parce qu'on trouverait insupportable de ne bouger de la ville; et on ne recherche les conversations et les divertissements des jeux que parce qu'on ne peut demeurer chez soi avec plaisir. Mais quand j'ai pensé de plus près, et qu'après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j'ai voulu découvrir la raison, j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près. ? PASCAL, Pensées. ...»

« Vous dégagerez l'intérêt philosophique du texte suivant en procédant à son étude ordonnée.

Quand je m'y suis mis quelquefois, à considérer les diverses agitations des hommes, et les périls et les peines où ils s'exposent, dans la cour, dans la guerre, d'où naissent tant de querelles, de passions, d'entreprises har­ dies et souvent mauvaises, etc., j'ai découvert que tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos, dans une chambre.

Un homme qui a assez de bien pour vivre, s'il savait demeurer chez soi avec plaisir, n'en sortirait pas pour aller sur la mer ou au siège d'une place.

On n'achètera une charge* à l'armée si cher, que parce qu'on trouverait insupportable de ne bouger de la ville; et on ne recherche les conversations et les divertissements des jeux que parce qu'on ne peut demeurer chez soi avec plaisir.

Mais quand j'ai pensé de plus près, et qu'après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j'ai voulu découvrir la raison, j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près.

PASCAL, Pensées.

Autres notions abordées: la mort.

Le temps.

La société.

Le pouvoir.

c:::J c:::::.J r:::::l a:::J i:=;:;i c:;;:::, Avant de commencer Analyse du sujet Un grand texte, que l'élève doit (normalement} connaître.

Il s'agit de la Pensée 139, dans l'édition Brunschvicg.

On sait que Pascal laisse, à sa mort, des notes destinées à une Apologie de la religion chrétienne.

C'est à ces notes que les premières éditions donnèrent le titre de Pensées, œuvre inachevée dans laquelle Pascal souligne la misère de !'homme privé de Dieu, se dissimulant sa tragique condition.

Or, c'est seulement en Dieu que l'homme peut trouver son véritable ancrage spirituel.

C'est dans ce contexte que l'on peut comprendre les admirables lignes proposées ici à !a réflexion.

Vouée à une mort inévitable, l'existence humaine n'est-elle pas * Une charge : une fonction (sous l'Ancien Régime, il fallait acheter le droit d'exercer cer­ taines fonctions):. »

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