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Les deux justices - Éthique à Nicomaque, Aristote

Publié le 30/12/2021

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« Dans le cas de la justice corrective, c’est-à-dire de la justice qui réalise l’égalité arithmétique, on ne tient pas compte des apports des individus à la société ni de leur mérite.

Ils sont considérés comme des individus abstraits.

Aristote appelle cette forme de justice « corrective » parce qu’elle rétablit un équilibre, plus qu’elle n’établit un ordre.

Qu’il soit, par ailleurs, riche ou pauvre, bon père de famille ou dévoyé, celui qui cause un tort à autrui doit le réparer.

Éthique à Nicomaque, Livre 5, chapitre 4.

Aristote considère que, dans le cas de la justice distributive, c’est-à-dire de l’égalité géométrique, il est normal de donner plus à ceux qui contribuent le plus, par leur mérite, par leurs fonctions ou par leurs biens, au bon fonctionnement de la société.

Cela introduit une difficulté majeure sur laquelle nous allons revenir dans les diapositives suivantes : comment juger du mérite et de l’utilité sociale d’une personne ? Éthique à Nicomaque, Livre 5, chapitre 3 Les deux justices et les droits de l’homme Problème de la justice sociale : comment juger de la valeur des personnes ? En fonction de leur utilité sociale ? • Art.

1er.

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.

Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. • J ustice commutative .

Justice distributive Les deux justices Formalisme du droit :la critique marxienne Qu’est-ce qui est juste ? Exemple : en France, tous les salariés cotisent pour financer les prestations familiales, y compris les personnes sans enfant.

On peut trouver "juste", au nom de la solidarité (justice sociale distributive), que les familles avec enfants reçoivent une aide ainsi financée.

On peut trouver "injuste" d'un point de vue individuel (justice sociale commutative) de devoir payer alors qu'on ne va pas bénéficier des prestations.

Le formalisme du droit Pour Marx, le droit est injuste, car il ne tient pas compte des inégalités entre individus, tant sur le plan de leurs qualités subjectives (ou « capacités ») que sur le plan de leurs situations objectives (ou « besoins »).

Celui qui a moins de capacités ne démérite pas ; il fait de son mieux.

Il n’y a donc pas lieu de le pénaliser.

Est-il juste que, parce que l’un est plus habile ou plus fort que l’autre, il reçoive en retour une rémunération plus forte ? Le plus performant apporte, certes, plus à la société ; mais le moins performant ne peut pas apporter davantage.

Une véritable justice sociale devrait au contraire s’efforcer d’égaliser les moyens et les conditions d’existence.

Première objection à la critique marxienne La première objection est d’ordre moral et politique : une égalité imposée serait injuste et elle contredirait l’égalité des droits posée précédemment.

Pour qu’elle soit juste, cette égalité des conditions devrait d’abord être acceptée par tous.

Le véritable critère de la justice serait, en fait, non pas l’égalité, mais la liberté.. »

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