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ARISTOTE : ETHIQUE A NICOMAQUE (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« ARISTOTE 384-322 av.

J: C. Éthique à Nicomaque Comment trouver le bonheur? L'Éthique à Nicomaque s'inscrit dans un genre philosophique qui aura beaucoup d'autres illustrations (voir, dans leprésent livre, l'Éthique de Spinoza).

Mais contrairement à l'Éthique de Spinoza, connue par le nom de son auteur,chez Aristote, le titre de l'ouvrage est donné par le destinataire.

La difficulté, en effet, avec Aristote, c'est quenous possédons, sous son nom, trois ouvrages s'inscrivant dans le genre du traité de morale : l'Éthique àNicomaque, l'Éthique à Eudème et la Grande Éthique ou Grande Morale.

Nous n'avons pas de difficulté à faire notrechoix : personne ne conteste en effet la paternité de l'Éthique à Nicomaque à Aristote.

Par contre, pour les deuxautres, les spécialistes de la période ne sont pas sûrs que ces ouvrages soient d'Aristote.

Ils pourraient être l'oeuvrede ses élèves.Aristote est né près du mont Athos, à Stagire, très exactement.

Son père était médecin : cette filiation le destinaità la recherche expérimentale et à la science positive.

A 18 ans, il part à Athènes pour y faire des études.

Il devientle plus brillant disciple de Platon (Platon a alors 60 ans).

Pendant vingt ans, il va étudier.

A la mort de Platon, il iraenseigner à Assos, puis à la cour de Macédoine.

Il reviendra à Athènes fonder le Lycée, école rivale de l'Académiefondée par Platon.

Un an avant sa mort, accusé d'impiété, il se rendit à Chalcis, dans l'île d'Eubée.Les écrits attribués à Aristote se rapportent à la presque totalité des sciences connues de l'Antiquité, c'est-à-dire,d'après la classification proposée par le philosophe lui-même, aux sciences théorétiques ayant pour objet l'être sousses différents genres (mathématiques, physique et théologie ou philosophie première), aux sciences pratiques dontl'objet est le bien comme fin de l'action (éthique, politique) et aux sciences poétiques, qui étudient les conditions deproduction de l'oeuvre belle (poétique, rhétorique).

De plus, les Catégories, le traité De l'interprétation et quelquesautres ouvrages regroupés dans l'Organon font d'Aristote le vrai fondateur de la logique.

C'est lui, le premier, quiformula clairement les axiomes élémentaires de la logique (principe de non-contradiction, principe du tiers exclu,etc.).

Il en tira les règles plus spéciales du syllogisme et établit un système de logique déductive qui fut longtempsson principal titre de gloire.Nous aurions pu choisir de présenter un ouvrage relevant d'une autre catégorie que celle des sciences pratiques.Mais l'Éthique à Nicomaque nous est apparue comme un texte important qui nous permettra, dans notrecommentaire, d'opposer Aristote à Platon. Résumé L'Éthique à Nicomaque est composée de dix livres abordant différentes questions.

Domaine et méthode de l'étude Le livre I précise le champ, la méthode et l'objet de l'ouvrage.

L'homme étant par nature un animal politique, lascience architectonique dans le domaine de la conduite de la vie sera la politique.

La morale s'inscrit donc dans cecontexte.

Sur ce terrain, il ne faut pas attendre du philosophe qu"il propose des démonstrations fondées sur desprincipes nécessaires.

Une telle exigence serait un signe d'inculture dans la mesure où le sujet est contingent.

Onpartira donc des opinions morales couramment partagées et on les jugera correctement.

Cette évaluation demandeune certaine éducation et surtout une expérience de la vie.

Aristote pense donc que le jeune n'est pas l'auditeuridéal pour recevoir des leçons de politique. Objet du traité On admet généralement que toute action et tout choix humain visent quelque bien ; on admet encore que, parmi lamultitude des biens, le meilleur est celui qui suffit à assurer une vie humaine heureuse et réussie, donc à assurernotre bonheur.

Mais le problème, c'est que les opinions divergent quant à la définition du bonheur humain : est-ce leplaisir ? La richesse ? Les honneurs ? La santé ? La connaissance ? Chacun de ces termes permet de clarifier cequ'est le bonheur en certaines circonstances et en fonction des types de vie.

La vie humaine ne peut pas trouverson accomplissement dans le plaisir, ou les richesses, ou les honneurs, car le bonheur dépendrait alors d'autrui, doncde la politique, ou même dans la santé qui ne peut que contribuer au bonheur.

Pour Aristote, le bonheur setrouverait dans la vie contemplative, mais il reporte son examen de cette forme d'accomplissement au livre X.Le livre I se termine donc par l'examen de l'idée platonicienne de Bien, le bien pris en général.

Le bien peut être tenupour la fin de notre vie pratique.

Mais, en ce domaine, la recherche est difficile « du fait que ce sont des amis quiont introduit la doctrine des Idées ».

L'amitié doit cependant céder le pas devant la vérité.

Aristote dit alors que leBien n'est pas plus univoque que l'être.

Le bien prend des formes différentes suivant les contextes : le bien selon letemps sera l'occasion propice ; le bien selon la quantité sera la juste mesure, etc.

Le bien ne peut donc pas, etcontrairement à l'hypothèse de Platon, être l'Idée qui dominerait l'analyse de la pratique humaine.Aristote propose alors d'introduire la notion d'energia.

Si le bien n'est pas un objet de science et relève d'une unitéanalogique, alors, compte tenu du fait que tout bien apparaît comme une fin, le meilleur sera la fin ultime del'homme, désirable pour et par elle-même.

Tout artisan cherche à bien accomplir sa tâche propre.

Par analogie, ondira que l'homme trouvera son bonheur dans l'accomplissement de son métier d'homme.

Le bonheur, c'est cetteenergia, ce mouvement, cette activité, cette force de réalisation, cette « activité de l'âme selon la vertu », et cedans une vie accomplie jusqu'à son terme et en accord avec la raison (le logos).

La perfection, c'est cetaccomplissement pratique dans la vie qui apporte son lot de chances et de malchances.

C'est une manière de se. »

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