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Ethique à Micomaque d'ARISTOTE (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« On dit que le titre de l'Éthique à Nicomaque est un hommage soit au père soit au fils d'Aristote, qui se prénommaienttous deux Nicomaque ; mais il pourrait s'agir aussi du nom de l'éditeur du cours donné parAristote.Selon le catalogue établi par Diogène Laërce (IIIe siècle) dans son ouvrage Vie, doctrines et sentences desphilosophes illustres, l'oeuvre d'Aristote compte cent quarante-six titres (cent quatre-vingt-douze selon Hésichiosde Milet, vile siècle).

De nombreux textes ont été perdus, bien que leurs titres nous soient connus. Le bien suprême est le bonheur : telle est la vérité simple que nous rappelle Aristote dans son Éthique à Nicomaque; reste à définir ce qu'est le bonheur et comment on peut y parvenir. Un cours de moraleQu'est-ce que l'éthique ? Une partie de la philosophie qui a pour objet de déterminer le but de la vie humaine et lesmoyens de parvenir à ce but.

Cette définition générale s'applique parfaitement à l'Éthique à Nicomaque ; il s'agitdonc d'un cours de morale, dans la mesure où celle-ci concerne les règles de conduite de l'homme, dans sa vieindividuelle et dans sa vie sociale.

Il est bien difficile, en quelques lignes, de résumer un ouvrage qui contientquelques-uns des principes essentiels de la philosophie aristotélicienne.

Par rapport à Platon, aux stoïciens et auxépicuriens, Aristote considère l'homme et les activités humaines sous un jour plus pragmatique.

Du reste, comme il ledit dans l'Éthique à Nicomaque, ses idées et ses analyses reposent sur le sens commun, et non sur les abstractionsplatoniciennes.

Voilà pourquoi certains de ses cours étaient suivis par un large public. Une morale aristocratiqueLe but suprême de l'activité philosophique, c'est la recherche du bonheur ; on ne parle pas ici de biens uniquementmatériels comme la richesse et la santé, même si Aristote considère que l'homme ne peut espérer être heureux s'ilne dispose pas des nécessités courantes de la vie physique.

Cela dit, ces nécessités ne suffisent pas à apporter lebonheur.

Puisque le philosophe est le seul à pouvoir atteindre un certain niveau d'activité intellectuelle, c'est lui quidétient le secret du bonheur humain, grâce à ses capacités de jouer avec l'abstraction.

Mais il peut dispenser sonsavoir, et la sagesse n'est pas un bien inaccessible au commun des mortels.

Précisons que, dans la Grècearistotélicienne, la morale est aristocratique ; elle est donc réservée aux gens cultivés.

Aristote s'adresse à unhomme libre, habitué aux exercices de pensée pure, et non à la foule, menée par le sentiment.

L'éthique tientcompte du fait que l'homme est un être social et sociable.

Pour Aristote en effet, contrairement à ce que l'on peutobserver dans nos sociétés, les intérêts de la cité et du citoyen sont en concordance.

Dans ce sens, la politique estdonc le complément naturel de l'éthique, et l'homme peut traduire la vertu et le bonheur en actes.. »

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