Databac

Les Affinités électives de GOETHE (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les Affinités électives de GOETHE (Résumé & Analyse) Ce document contient 1972 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiche de lecture.

« Goethe disait des Affinités électives (1809) qu'il en devait l'inspiration au philosophe Schelling (1775-1854),instigateur de la philosophie de la nature.

Et il est vrai que son roman est profondément imprégné de cette théoriequi enseigne l'universalité des lois de la nature, c'est-à-dire qu'elles valent pour le moindre atome comme pour lesactions humaines.

L'esprit et la nature sont une seule et même chose, ce que ce roman illustre bien. Goethe entraîne quatre aristocrates dans un huis clos où l'amour sera germe de mort. Contexte Le titre évoque un phénomène chimique d'attraction réciproque entre les éléments.

Goethe applique ce principe àl'être humain qui, dominé par des forces occultes, est attiré par un être alors qu'il est déjà lié à un autre.

La "loinaturelle" se trouve alors en conflit avec la "loi morale".

Tantôt saluées pour leur grande moralité, tantôtconsidérées comme une "apologie de l'adultère", les Affinités électives demeurent un roman très poétique, plein definesse et de nuances. Principaux personnages - Edouard, mari de Charlotte, passionnément amoureux d'Ottilie ;- Charlotte, sa femme, attirée par le Capitaine ;- Ottilie, épouse du Capitaine, délicate, fragile, elle ne peut supporter ni la dissimulation, ni la transgression du liendu mariage.

Ses actes, très réfléchis, sont dictés par une conscience profonde ;- le Capitaine, mari d'Ottilie. Résumé Ottilie et le Capitaine arrivent au château d'Edouard et de Charlotte.

L'entente est parfaite, la vie s'écoule, agréableet insouciante.

Rapidement cependant, il faut se rendre à l'évidence : Charlotte est attirée par le Capitaine, etEdouard par Ottilie.

Des intrigues se nouent, qui n'empêchent pas les époux de se "retrouver" ponctuellement.

SeuleOttilie refuse de se prêter à ce jeu, malgré l'amour profond qu'elle ressent pour Edouard.

Les hommes partent à laguerre, puis en reviennent.

Des "retrouvailles" de Charlotte et Edouard naît un enfant qui meurt accidentellementalors qu'Ottilie en a la garde.

Ce tragique événement fait brusquement prendre conscience à Ottilie de l'importancede la "loi morale".

La jeune femme décide de ne jamais se donner à Edouard.

La vie reprend, en apparence commeautrefois.

Pourtant, au plus profond d'elle-même, Ottilie s'éloigne.

Consumée par son amour, elle s'efface petit àpetit, jusqu'à en mourir.

Peu de temps après, Edouard la rejoint.

La passion sème le trouble dans la paisible retraite Le baron Edouard, riche propriétaire terrien, vit dans une paisible retraite en compagnie de sa femme Charlotte.Edouard lui fait part un jour de son désir d'accueillir chez eux un vieil ami, le Capitaine, qui connaît des revers defortune.

Il obtient l'accord de sa compagne au prix d'une autre invitation, celle de la nièce de Charlotte, Odile, quifinit ses études en pension.

Les deux invités arriveront le même jour, et les quatre personnages s'entendront àmerveille.

L'officier contribuera à aménager le domaine d'Edouard, et la belle Odile aidera Charlotte dans ses travauxdomestiques.

Mais cette entente se brisera sur la passion naissante d'Edouard pour Odile et celle de Charlotte pourle Capitaine.

Un amour partagé, que la nièce refuse de vivre par respect pour sa tante Charlotte.

Odile, incapable derésoudre ce dilemme, se laissera mourir, suivie dans la tombe par Edouard. La nature dans tous ses états Goethe, au crépuscule de son activité littéraire (Les Affinités électives sont sa dernière œuvre en prose, bien qu'il meure vingt-trois années plus tard, en 1832), semble renouer avec le romantisme des Souffrances du jeune Werther, écrites lorsqu'il avait vingt-cinq ans, en 1774.

L'on retrouve en effet dans ce roman le motif de la passion, comme celui de la mort qui l'accompagne inéluctablement, avec des accents d'un lyrisme proche de l'œuvre dejeunesse.

Mais il ne faut pas s'y tromper ; ici, la passion est soumise à un jeu de miroirs avec la nature, elle vientpresque l' « illustrer ».

Les « affinités » dont parle Goethe, ce ne sont pas celles des cœurs, mais plutôt celles desmolécules, des particules chimiques, dont s'entretiennent un soir les quatre personnages du roman.

Les passions,éloignées de leur ton romantique, deviennent l'illustration humaine des lois de la nature.

Des lois qui sont celles del'union ou de l'incompatibilité des corps, et dont les personnages vont subir la détermination.

Ce huis clos decampagne n'est pas non plus un véritable isolement : à travers les protagonistes (aristocrates, paysans oubourgeois), Goethe dessine aussi le tableau de son époque et livre ses vues sur l'éducation, le mariage ou la viemondaine.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles