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LEIBNIZ : LA MONADOLOGIE (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 >Repères Leibniz (1646-1716) écrit la Monadologie deux ans avant sa mort: c'est un ouvrage de maturité qui récapitule toutes ses oeuvres en un petit nombre de propositions.

Il y expose un système cohérent et original, qui répond implicitement à Descartes (dont il critique le dualisme), Locke (pour qui les idées viennent des sens) ou Spinoza (qui n'admet qu'une substance, Dieu).

Autant de philosophies que Leibniz retravaille avec un regard novateur, fortement influencé par ses propres découvertes mathématiques (notamment le calcul infinitésimal) et les récents progrès en biologie (découverte des spermatozoïdes par Leeuwenhoeck) .

> Problématique La Monadologie est une œuvre dont le fond est en parfaite concordance avec la forme : comme la monade*, elle contient la philosophie de Leibniz tout entière, les autres textes de Leibniz n'étant que le déploiement de certaines de ses propositions.

Et comme la monade, elle fait preuve à la fois d'une grande unité et d'une grande diversité : on peut passer de la métaphysique à la physique ou à la morale.

Tout est lié.

Ce qui permet chez Leibniz de concilier unité et diversité, c'est le principe de continuité: il y a continuité dans l'ordre logique des raisons car il y a continuité dans l'ordre des choses, au sein de la nature.

La nature ne fait pas de saut pour passer des corps à l'âme, de la matière à l'esprit, contrairement à ce que pense Descartes.

Tous les êtres de la création sont reliés et il n'y a entre eux que des petites différences indiscernables, infinitésimales.

Cette graduation entre les êtres se retrouve par ailleurs au sein de chaque âme, dans l'ordre des pensées qui s'échelonnent, par degrés imperceptibles, des perceptions* confuses aux vérités universelles .

Mais, s'il n'y a que des différences indiscernables entre les êtres, entre les idées, comment expliquer l'opposition entre l'esprit et la matière, la vie et la mort, le savoir et l'ignorance, le Bien et le Mal? Le souci d'unité et de cohérence ne fait-il pas tomber dans le relativisme et la confusion? 2 / 2. »

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