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l'école des lettrés OU L'ÉCOLE DES « RITES »

Publié le 16/06/2020

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« La solution de l'école des lettrés, c'est-à-dire très précisément celle de Confucius, puis de ses disciples et successeurs, fut à la fois conservatrice en ce qu'elle rappelait, pour l'imiter, le passé exemplaire et sa vertu, mais novatrice en ce qu'elle dissociait la noblesse du rang social pour lui restituer son vrai territoire : le cœur . de tout homme se perfectionnant et capable de ce fait, n'étaient ses propres limites, d'être un Yao ou un Shun, ces Ancêtres de la civilisation.chinoise, ou encore ces incomparables souverains de la dynastie des Zhou : les rois Wen et Wu, père et fils, et le ministre du dernier: le duc de Zhou. Comme la tradition l'exigeait il convenait d'être bien-veillant et bien-séant, mais devant la trahison des bien-nés l'exigence s'adressait au cœur de tout homme.Mais le cinquième commandement du décalogue (ou le quatrième dans d'autres comptages) : « Honore ton père et ta mère afin que se prolongent tes jours sur le sol que te donne lahvé, ton Dieu» (Exode, XX, 12), lui, pourrait presque être un commandement chinois. Il n'est pas dénué d'intérêt de constater que dans le décalogue biblique le seul commandement positif concernant l'homme se réfère au devoir absolu (sans exception possible) d'honorer (non d'aimer) ses parents, et que dans la civilisation chinoise la source même de toutes les relations inter-humaines soit fondées sur la piété filiale qui, entendue au sens strict, désigne la relation duelle commandant la bienveillance des parents et la soumission des enfants, et, au sens large, les « cinq relations», en quelque sorte corrélées à cette relation fondamentale. 1. Relation entre souverain et sujet; 2. relation entre père et fils ; 3. relation entre frère aîné et frère cadet; 4. relation entre mari et femme; 5. relation entre ami et ami. Cette relation implique un respect mutuel qui n'est rien moins que passif car il se traduit du côté « supérieur» (que l'on pourrait considérer comme le versant yang de la relation) par un devoir de bienveillance, d'amour, d'attention, et du côté inférieur (versant yin de la relation) par un devoir de souci, de conseil, de ...»

« L'ÉCOLE DES LETTRÉS OU L'ÉCOLE DES cc RITES» A la fin de l'époque « Printemps et Automnes» (722-475) qui précéda l'époque des Royaumes com­ battants ( 4 7 5-221 ), au terme de laquelle fut fondé le premier empire unitaire chinois par Qin Shi Huangdi, la dynastie des Zhou (fondée en 1111) 1 , n'exerçait plus qu'un pouvoir nominal sur de nombreuses principautés «dissidentes» ou se constituant en ligues.

Le roi était bien toujours « Fils du Ciel» mais pratiquement bien plus l'otage de ses «protecteurs» (grands vassaux) que puissant souverain.

Période de crise donc et conflic­ tuelle que celle qui voit une féodalité royale accoucher par secousses et saccades d'un Empire unifié.

Et le paradoxe veut que ce soit précisément la dynastie des Zhou, où pourtant un certain ritualisme modérateur, jusque dans la guerre courtoise, tranchait sur la férocité et la démence de la dynastie Shang-Yin à laquelle elle succéda, qui engendra la démesure et les excès de Qin Shi Huangdi, pour n'avoir pas pu ou su inculquer aux principautés voisines ( et plus tard aux royaumes concmTents) le respect des rites et de la mesure par quoi elle s'était illustrée.

Outre le Roi, en tant que Centre et lieu symbolique de l'ordre, entre le peuple paysan ( et paysan-soldat « au besoin») et ses dirigeants (noblesse, aristocratie), 1.

Il est facile de retenir cette date mnémotechnique de la 3° dynastie dont les débuts furent à ce point exemplaires que les rois WEN et WU et le duc de Zhou sont des modèles fréquemment cités par Confucius.. »

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