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Le traité de Nérac«Rire, danser et courir la bague.

Publié le 17/05/2020

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>> 1579 Le rôle joué par Henri de Navarre comme chef du parti protestant et la montée de ce dernier comme force poli­ tique dans l'ouest de la France ont entraîné vers le Midi le centre de gravité du gouvernement.

Henri III s'est rap­ proché progressivement de son cousin de Navarre; ils ont préparé en grand secret une trêve conclue à Bergerac (septembre 1577).

L'édit de pacification maintient les grands principes de la liberté de conscience, marque un léger recul en restreignant la liberté du culte, mais 48 articles secrets, favorables aux réformés, permettent de limiter ces res­ trictions.

En outre, les deux partis s'engagent à s'abstenir de faire appel à l'étranger.

L'application de ces dispositions est dif­ ficile: à la cour, les mignons s'opposent aux Guise; en Guyenne, le roi de Navar­ re ne peut se faire obéir, ni Damville en Languedoc.

Catherine de Médicis déci­ de alors de gagner le Midi pour rétablir l'ordre, sous prétexte de rendre au roi de Navarre sa femme, la belle Marguerite de Valois.

A La Réole, la première entrevue est cordiale; à Auch, l'entente se maintient; à Nérac, l'entente est par­ faite.

Planté sur un rocher, le château de Né­ rac qu'habita Marguerite d'Angoulême, sœur de François 1°', présente l'aspect d'un castel médiéval, dominant la Baïse; à l'intérieur, les ailes est et sud sont de style Renaissance.

C'est là que se ren­ contrent les capitaines huguenots et les dames d'honneur de la reine mère: Mme de Sauves, la Cypriote Dayelle, la Belle Fosseuse.

Le 3 février 1579 commencent les con­ versations sérieuses: on entend les griefs des Eglises du Languedoc, exprimés en 38 articles; les conseillers du roi, Paul de Foix, Pibrac, Saint-Sulpice, tentent de résister.

La reine mère assiste aux dé­ bats, caresse les uns et les autres, parle «royalement et bien haulb.

Les protes­ tants veulent le libre exercice du culte dans tout le royaume et la «rétention» de 59 places de sûreté.

La reine refuse la liberté universelle du culte, offre 15 pla­ ces de sûreté mais pour six mois.

Les protestants acceptent.

Cette négociation, plutôt une «Conféren­ ce)) qu'une paix, s'efforce de mettre en place une autorité indiscutable, celle du roi, et d'associer les deux camps aux postes de responsabilité.

Elle étend les pouvoirs d'Henri de Navarre, gouver­ neur de la Guyenne.

Les 27 articles de l'accord sont complé­ tés par les ordonnances de Blois, en dé­ cembre 1579, et par l'édit de Melun, du 8 mars 1580, enfin pàr la paix de Fleix, du 26 novembre 1580, qui rappelle les grands principes de l'édit de Janvier (1562).

l'HISTOIRE VIVANTE Voir Vue du château de Nérac, au cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale (Paris). 2 / 2. »

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