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Le tragique dans les Nouvelles de Pétersbourg de NICOLAS GOGOL

Publié le 07/09/2020

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« Le tragique Même si l'accumulation de détails ou de situations cocasses le fait parfois résonner sur le mode mineur, le tragique est indéniablement présent dans les Nouvelles de Pétersbourg.

En effet, c'est un univers désespéré que celui des Nouvelles.

L'homme y souffre de toutes les façons.

La mort y est omniprésente.

La folie vient châtier la « démesure » de ceux qui, souvent modestement, ont tenté de se soustraire aux arrêts destructeurs d'une fata­ lité qui prend parfois le visage de l'administration, des chefs de bureau, voire du démon.

Pour finir, l'homme des Nouvelles de Pétersbourg apparaît comme le jouet d'un destin tragique et si ce tragique se •mêle parfois de gro­ tesque, de comique, d'absurde, il n'en est peut-être que plus inquiétant.

UN UNIVERS DÉSESPÉRÉ Les tristes héros des Nouvelles de Pétersbourg souf­ frent de toutes les façons.

Piskariov (« La Perspective Nevski»), Tchartkov au début du« Portrait», Poprichtchine (« Le Journal d'un fou»), Akaki Akakiévitch (« Le Manteau») sont pauvres, voire indigents.

Cette pauvreté assortie d'une situation sociale peu élevée freine leurs désirs : désirs érotiques, désirs de carrière, de création, aspiration à être reconnu,· respecté, à jouir de l'estime d'autrui et de soi-même.

Poprichtchine se fait tancer comme un gamin, rabaisser par son chef de bureau.

Même les chiens le tour­ nent en dérision dans leur correspondance.

Les proposi­ tions matrimoniales de Piskariov suscitent l'hilarité d'une prostituée peu désireuse de partager sa misère d'artiste honnête.

Akaki Akakiévitch est accoutumé à vivre dans une gêne qui se transforme en indigence dès lors qu'il décide d'économiser la somme nécessaire à l'achat d'un nouveau manteau.

Plus, il est le souffre-douleur de ses collègues de bureau, qui ne cessent de le tourmenter, de. »

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