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Le territoire russe : mise en valeur et mutations ?

Publié le 16/05/2020

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« IntroductionLa nouvelle Russie est issue de l'éclatement de l'URSS en 1991.

C'est le plus grand État du monde, l'essentiel de sonterritoire se trouve en Asie, au- delà de l'Oural qui marque, symboliquement, la délimitation entre Europe et Asie,mais l'essentiel de la population vit dans la partie européenne.

Dans ce gigantesque territoire, les contraintes sonttrès fortes mais ce territoire recèle quelques atouts.

De l'URSS, la Russie a hérité un espace fragmenté et une miseen valeur inachevée.

Les mutations que vit la Russie aujourd'hui permettront-elles l'achèvement de la mise en valeuret l'établissement de rapports plus harmonieux entre le centre et les périphéries ? Telles sont les questions que posel'analyse du territoire russe, à travers l'étude de ses atouts et contraintes, de sa mise en valeur inachevée et desconséquences de la transition économique sur celle-ci. Première partie : atouts et contraintes d'un territoire immense Les contraintes d'un État-continentS'il est bien un pays pour lequel l'expression État-continent a un sens, c'est la Russie : 10 000 km d'est en ouest et4 000 km du nord au sud.

Soit une superficie de 17 millions de km2.

Si l'immensité est considérable, le relief n'est pasun obstacle à la mise en valeur.

Formé de plateaux et de plaines, le territoire russe ne comporte guère demontagnes, situées généralement à la périphérie et n'entravant guère les communications.

Ainsi, l'Oural, massifmarquant symboliquement la transition entre Europe et Asie, n'est guère plus imposant que les Vosges.

C'est en faitle froid qui est, sans doute, la plus forte contrainte.

L'hiver russe est à la fois long et rigoureux.

Une grande partiedu sol, 10 millions de km2 sur 17, est gelée en profondeur et ne dégèle qu'en été, occasionnant ainsi d'énormesproblèmes, notamment dans le domaine de la construction.

Les fleuves, surtout s'ils coulent du nord vers le sud,sont gelés en hiver et, au printemps, le dégel provoque des inondations dévastatrices.

Les eaux maritimes sontprises par la banquise 10 mois sur 12 sur la plus grande partie du littoral, ce qui paralyse les communicationsmaritimes et rend inexploitables les 40 000 km de littoraux.

Si le froid est un handicap dans la majeure partie dupays, la partie qui y échappe, les régions de la mer Caspienne, au sud, souffrent, elles, de la sécheresse.

Lescontraintes climatiques touchent tout le territoire, mais c'est bien sûr en Sibérie qu'elles sont le plus importantes. Des atouts considérablesSi l'espace russe est fondamentalement contraignant du fait de ses conditions climatiques, il possède cependant desressources considérables.

Le secteur énergétique est puissant : la Russie réalise 26 % de la production mondiale degaz naturel, 9 % de celle de pétrole et dispose de réserves de charbon et de ressources hydrauliques remarquables.Le potentiel minier est également important : en détenant les premiers rangs mondiaux pour de nombreusesproductions et en disposant de réserves à long terme, la Russie possède un atout réel.

Ainsi, elle occupe le 1er rangmondial pour le mercure, le nickel et des places d'honneur pour le fer, le cuivre, l'or et les diamants.

Par ailleurs, dufait de l'étendue de la taïga, la Russie est très riche en bois Mais si ces ressources sont considérables, elles sontinégalement réparties sur le territoire.

C'est le sous-sol sibérien qui recèle les plus importantes d'entre elles.

C'estpourquoi leur exploitation nécessite des investissements très lourds et pose la question de la mise en valeur duterritoire. TransitionUn territoire très contraignant n'est pas en soi un obstacle à la mise en valeur.

Mais pour que celle-ci se réalise defaçon efficace, il faut des hommes et des capitaux, ainsi qu'une certaine cohérence des choix politiques concernantla mise en valeur.

Or, la période soviétique a laissé à l'actuelle Russie un territoire dont la mise en valeur estinachevée. Deuxième partie : une mise en valeur inachevée L'héritage de l'ex-URSSLe premier héritage de l'ex-URSS, ce sont les frontières nouvelles du pays.

Ces nouvelles frontières ont renforcé lacontinentalité du pays en privant la Russie d'un certain nombre de fenêtres maritimes, notamment sur la merBaltique, qui avaient été patiemment construites parfois dès l'époque tsariste.

À cet égard, la perte des pays baltesne laisse plus comme débouché maritime important dans l'espace baltique que Saint-Pétersbourg.Les dirigeants soviétiques avaient fait le choix d'un développement productiviste privilégiant la quantité sur laqualité.

Sans se préoccuper réellement des coûts d'exploitation et des distances.

Il ont donc négligé la mise envaleur de la partie la moins peuplée du pays, se contentant de créer des îlots industriels pour exploiter, au profit dela partie occidentale du pays, les ressources naturelles.

Au moyen d'une politique de fronts pionniers, notamment lelong des axes ferroviaires que sont le Transsibérien et le BAM, le développement de la partie orientale du pays estdonc resté parcellaire Ainsi, les dirigeants soviétiques n'ont pas su régler d'une façon satisfaisante la distorsionspatiale majeure entre les hommes et les ressources. Les transports : goulet d'étranglement de la mise en valeurLa carte des transports est révélatrice de l'insuffisance de la mise en valeur.

Seule la partie occidentale du pays,autour des deux principales agglomérations, Moscou et Saint-Pétersbourg, possède un réseau de transport dense.En Sibérie, seul l'axe Transsibérien dessert la partie orientale de la Russie.

Mince bande qui court de Moscou àVladivostok, il est le seul lien qui relie l'ouest à l'est.

Au printemps 1998, le blocage de la voie du Transsibérien pardes mineurs en grève, pour protester contre le non-paiement de leurs salaires depuis de nombreux mois, a provoquéla paralysie des échanges entre les deux parties du pays.

Au nord de la ligne du Transsibérien, les régions sont. »

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