chapitre 9 ses Chapitre 9 : quelles mutations du travail et de l’emploi

« Chapitre 9 : quelles mutations du travail et de l’emploi A) les évolutions des formes de l’emploi modifient les contours de l’emploi • • • Au cours des trente glorieuses (1945 – 1975), le cdi qui est un emploi typique, c’est à dire contrat à durée indéterminé, droits et garanties permettant de d’améliorer la condition salariale devient la norme d’emploi.

La montée du chômage en 1980 a favorisé le développement des formes d’emploi atypiques et précaire (ce sont les emplois qui dérogent aux modèles classiques, c’est à dire qui ne présente pas les garanties de revenu pour se projeter dans l’avenir cdd).

Le chômage mais aussi l’essor des nouvelles technologies ont aussi redéfini les formes de l’emploi indépendant.

Les limites entre emploi, inactivité et chômage deviennent de plus en plus floues, on parle de HALO du chômage (selon l'INSEE le halo du chômage comprend l'ensemble des inactifs qui ne sont pas au chômage mais qui sont dans une situation qui s’en rapproche). Les évolutions du numérique et de l’automatisation se traduisent par une polarisation de l’emploi, il y a une augmentation des emplois peu et très qualifié alors que les emplois intermédiaires diminuent. Les mutations peuvent avoir pour effet de dégrader les conditions de travail de gens en précarité, sous-emploi.

La réflexion sur la qualité de l’emploi a pour but d’appréhender le bien être du travail au-delà du salaire reçu. B) les formes d’organisation du travail ont connu d’importantes évolutions. • • • Vers la fin du 19 -ème siècle, Taylor veut rationnaliser la production industrielle par l’organisation scientifique travail, d’abord la division verticale du travail, consiste à séparer les taches de conception et d’exécution de production autour d’une hiérarchie stricte, le travail de conception aux ingénieurs et le travail d’exécution aux ouvriers.

Ensuite il ya la division horizontale qui décompose le travail en différentes taches élémentaires.

Au 20 -ème siècle Ford améliore le taylorisme en introduisant la chaine de montage, ce sont désormais les pièces qui se déplacent vers les ouvriers.

Le contrôle des cadences est ainsi assuré et le volume de production augmenté.

Le convoyeur automatique favorise la standardisation (normalisation) des produits et les gains de productivités induits permettent d’augmenter le salaire des ouvriers, Ainsi le fordisme articule production et consommation de masse. Les mutations qui ont bouleversé le contexte économique et social depuis 1980 ont remis en question le modèle taylorien.

L’organisation taylorienne est rejetée par les salariés, Le gaspillage et les malfaçons sont également pointé du doigt.

Face à ces évolutions, des NFOT voient le jour.

Introduit dans les usines Toyota en 1970, le toyotisme (permet un décloisonnement des fonctions et des responsabilités et favorise la reconnaissance psychologique des travailleurs ainsi que leur implication dans la vie de l'entreprise) est l’un des exemples les plus connus.

La flexibilité est placée au cœur du modèle, notamment avec le principe de production en juste à temps (principe des 5 zéros).

L'introduction d’un management participatif qui vise à inclure l’ensemble des salariés dans la prise de décision au sein de l’entreprise assouplit la logique taylorienne de division verticale du travail.

Les NFOT remettent en question la division horizontale du travail grâce à la recomposition des taches qui enrichit le travail des salariés. La diffusion des NFOT na pas permis de réduire les maux produits par le travail.. »