LE romantisme un vent de liberté
Publié le 30/05/2023
Extrait du document
«
Le romantisme, un vent de liberté
1 En peinture, la composition du tableau de Delacroix (La
Mort de Sardanapale) est typique de l'entreprise
romantique.
L'étude de sa composition est particulièrement
éclairante.
Il est, en effet, organisée autour d’une
diagonale qui fait du lit un trône immense.
Les lignes sont
courbes, les corps sont entremêlés, amassés, les visages
apeurés, et le désordre terrifiant contraste avec
l’impassibilité de l’empereur.
Le chaos est représenté par
des objets renversés, des tissus froissés, des armes
destructrices, des animaux, des corps répandus, et des
motifs qui débordent du cadre du tableau.
L’arrière-plan
donne à voir, notamment, les fumées de la cité en feu et
des scènes cruelles, comme une femme pendue.
Le rouge
évoque la passion, la luxure et le sang de la violence, le
jaune rappelle l’or, le faste et la richesse.
Les tons clairs
ressortent et dramatisent la scène.
Ce tableau remplace les lignes droites par des courbes,
l’équilibre par le désordre, la mesure par l’excès,
l’harmonie par le chaos des couleurs.
L’association du
macabre et de l’érotique, du luxe et de la luxure, des
pulsions de vie et de mort a pu choquer.
Ce tableau est créé la même année que la Préface de
Cromwell, en 1827, dans laquelle Hugo, chef de file du
romantisme, prône l’hybridation des genres.
En littérature, Hugo incarne parfaitement la position des romantiques.
Il
critique les idéaux classiques, c’est-à-dire l’ordre, la rigueur,
la mesure, la sobriété mais avant tout et en premier lieu,
la catégorisation imperméable des arts, vision selon
laquelle l'expression doit se contenir en fonction des genres
abordés et s'adapter, se soumettre à leur règle respectives
notamment thématiques.
Il va ainsi user de son art ain
d'exprimer ses idées politiques.
Ainsi donc, l’emploi du mot « révolution » convient
parfaitement au romantisme et en fait un mouvement à la
fois esthétique et politique.
La remise en question
systématique du classicisme fait souffler un vent de liberté
sur la création dans tous les domaines de l’art.
Le caractère
passionné de la génération romantique s’exprime aussi
dans l’adhésion des artistes aux revendications
républicaines qui entraînent les révolutions de 1830 et
surtout de 1848.
1 En peinture, la composition du tableau de Delacroix (La
Mort de Sardanapale) est typique de l'entreprise
romantique.
L'étude de sa composition est particulièrement
éclairante.
Il est, en effet, organisée autour d’une
diagonale qui fait du lit un trône immense.
Les lignes sont
courbes, les corps sont entremêlés, amassés, les visages
apeurés, et le désordre terrifiant contraste avec
l’impassibilité de l’empereur.
Le chaos est représenté par
des objets renversés, des tissus froissés, des armes
destructrices, des animaux, des corps répandus, et des
motifs qui débordent du cadre du tableau.
L’arrière-plan
donne à voir, notamment, les fumées de la cité en feu et
des scènes cruelles, comme une femme pendue.
Le rouge
évoque la passion, la luxure et le sang de la violence, le
jaune rappelle l’or, le faste et la richesse.
Les tons clairs
ressortent et dramatisent la scène.
Ce tableau remplace les lignes droites par des courbes,
l’équilibre par le désordre, la mesure par l’excès,
l’harmonie par le chaos des couleurs.
L’association du
macabre et de l’érotique, du luxe et de la luxure, des
pulsions de vie et de mort a pu choquer.
Ce tableau est créé la même année que la Préface de
Cromwell, en 1827, dans laquelle Hugo, chef de file du
romantisme, prône l’hybridation des genres.
En littérature, Hugo incarne parfaitement la position des romantiques.
Il
critique les idéaux classiques, c’est-à-dire l’ordre, la rigueur,
la mesure, la sobriété mais avant tout et en premier lieu,
la catégorisation imperméable des arts, vision selon
laquelle l'expression doit se contenir en fonction des genres
abordés et s'adapter, se soumettre à leur règle respectives
notamment thématiques.
Il va ainsi user de son art ain
d'exprimer ses idées politiques.
Ainsi donc, l’emploi du mot « révolution » convient
parfaitement au romantisme et en fait un mouvement à la
fois esthétique et politique.
La remise en question
systématique du classicisme fait souffler un vent de liberté
sur la création dans tous les domaines de l’art.
Le caractère
passionné de la génération romantique s’exprime aussi
dans l’adhésion des artistes aux revendications
républicaines qui entraînent les révolutions de 1830 et
surtout de 1848.
1 En peinture, la composition du tableau de Delacroix (La
Mort de Sardanapale) est typique de l'entreprise
romantique.
L'étude de sa composition est particulièrement
éclairante.
Il est, en effet, organisée autour d’une
diagonale qui fait du lit un trône immense.
Les lignes sont
courbes, les corps sont entremêlés, amassés, les visages
apeurés, et le désordre terrifiant contraste avec
l’impassibilité de l’empereur.
Le chaos est représenté par
des objets renversés, des tissus froissés, des armes
destructrices, des animaux, des corps répandus, et des
motifs qui débordent du cadre du tableau.
L’arrière-plan
donne à voir, notamment, les fumées de la cité en feu et
des....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Étudiez cette définition du romantisme que Musset met ironiquement dans la bouche d'un clerc d'avoué : « Le romantisme, mon cher monsieur, mais à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités, ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous puissiez dire. Vous saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne, la fleur qui vole
- Étudiez cette définition du romantisme que Musset met ironiquement dans la bouche d'un clerc d'avoué : « Le romantisme, mon cher monsieur, mais à coup sûr, ce n'est ni le mépris des unités, ni l'alliance du comique et du tragique, ni rien au monde que vous. puissiez dire. Vous saisiriez vainement l'aile du papillon, la poussière qui le colore vous resterait dans les doigts. Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne, la fleur qui vole
- Jack Kerouac1922-1969Auteur américain, de son vrai nom Jean-Louis Lebris de Kerouac, dont l'écriture spontanéedonna naissance à la " littérature de l'instant ", expression du vent de liberté qui souffla surl'Amérique de la " beat generation ".
- Iran 1999-2000 Vent de liberté ?
- sujet sur la liberté en philosophie: une liberté totale a-t-elle un sens ?