«Le réveil du tiers état»
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Ce document intitulé «Le réveil du tiers état» dont l'auteur est anonyme, est un
tableau mais plus précisément une gravure datant de 1789.
Cette gravure est une
genre de caricature qui nous fait part d'un événement important qui fut la Prise
de la Bastille, s'étant elle-même déroulée en France le 14 juillet 1789 lorsque
les Parisiens s'étaient équipé d'arme et s'étaient mit à défendre les députés du
tiers états à cause du roi Louis XVI qui avait décidé de réunir des troupes autour
de Versailles pour arrêter ces députés.
Pour élargir sur le domaine du contexte,
on peut aussi dire que cette gravure est en rapport avec l'avant révolution.
De ce
fait nous verrons alors comment l'auteur du document montre, interprété-t-il
l’événement? Pour cela, nous aborderons dans une première partie une
description détaillée de cette gravure, puis dans une seconde partie, nous
étudierons le sous-entendu, le message de cette gravure.
Dans un premier temps, on peut voir au premier plan un homme debout vêtu
d'un chapeau avec une genre de plume (ou fleur), d'une épée, ainsi que d'une
paire de chaussure et d'un uniforme de style militaire.
Derrière lui, il y a une
femme vêtu d'un petit chapeau et d'une longue robe.
En face de ces derniers, on
peut voir un homme à moitié allongé au sol ayant une chaîne à sa main, et vêtu
de façon commode.
A coté de lui on peut apercevoir plusieurs armes, à compter
des armes à feu tel que des pistolets à silex et des fusils avec baïonnette, ou
encore des armes tranchantes, tel que des épées ou des sabres.
A l’arriéré plan,
on peut voir une foule de personnes qui ont l'air équipé d'arme et mettant en
avant deux têtes en l'air portées au bout de deux piques, ou lances différentes.
A
coté deux, on peut remarquer un bâtiment fait de briques sur lequel on peut
apercevoir un nombre assez conséquent de personne placé minutieusement et
détruisant ce dernier.
Dans un second temps, l'homme debout est un militaire qui par sa tenue et
notamment par son épée représente la noblesse.
Quant à elle, la femme derrière
lui fait office de prêtre par sa tenu ecclésiastique, elle représente donc le clergé.
Et pour finir, l'homme au sol fait référence au paysan, il représente alors le
dernière ordre étant le plus négligé qui est le Tier état.
A partir de cela et
notamment par leur posture, on peut constater l'inégalité entre les trois ordres,
c'est à dire l’infériorité du tiers état, ainsi que la supériorité du clergé et de la
noblesse.
Au niveau de la mise en scène du tableau, on comprend que tout
commence par le Tiers état qui se réveille de façon explosif d'un «cauchemar»
se trouvant attaché par des chaînes, après quoi il décide d'échanger les chaînes
de «l'oppression» contre des armes se trouvant près de lui, et que par les traits
d'émotions de son visage et le mouvement de son corps, on comprend qu'il est
énervé, qu'il veut se battre, et c'est ce qui nous permet de dire que la noblesse et
le clergé sont surpris, voire même effrayés notamment par la posture de ces
derniers.
Le bâtiment en pleine destruction est d'ailleurs ce qui est souligné par.
»
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