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Le Quatuor d'Alexandrie de Lawrence Durrell (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« C'est sous un pseudonyme que Durrell a commencé sa carrière littéraire.

Sous le nom d'« Oscar Epfs », il aégalement signé des aquarelles et des gouaches.Malgré une différence d'âge de plus de vingt ans, l'amitié de Lawrence Durrell et de son aîné Henry Miller a souventété comparée à un vrai « coup de foudre à la russe ».

Les lettres témoignant de la richesse de cette relationprivilégiée entre les deux écrivains ont été éditées sous le titre Une correspondance privée. Dans le cadre délirant de la ville d'Alexandrie, des personnages d'une réalité déconcertante mêlent leurs destinéesl'espace de quatre romans et s'interrogent sur la relativité de la vérité. Quand la « fiction scientifique » dépasse le romanComment me délivrerai-je jamais de cette catin d'entre toutes les villes - de cette mer, ce désert, ces minarets, cesable, cette mer ? », écrit Durrell dans Balthazar.

« Non.

Je dois mettre tout cela noir sur blanc, froidement, jusqu'àce que toute mémoire, tout désir soient à jamais épuisés.

Je sais que la clé que j'essaie de tourner est en moi-même.

» Parce qu'il consiste en une étude en profondeur de la réalité sensible, sorte d'« univers héraldique » où lesseules crises profondes sont celles de la sensibilité plastique et littéraire, Le Quatuor d'Alexandrie {Justine, 1957 ;Balthazar, 1958 ; Mountolive, 1958 ; Cléa, 1960) ne peut se résumer de façon classique : au-delà de l'histoire qui lieles principaux personnages du Quatuor, la finalité de cette œuvre mouvante, composée à la façon d'un poèmesymphonique, dépasse de loin la simple narration.

Avec Cléa se termine le « cycle alexandrin », mais la vie, cettefiction, continue indéfiniment... Un continuum de motsEtrange itinéraire que celui de cet écrivain britannique né dans l'Inde coloniale en 1912, mort en 1990, qui tiral'essentiel de son inspiration du monde méditerranéen, où un début de carrière diplomatique le promena de capitaleen capitale...

Couleur et rythme sont les ingrédients essentiels d'une prose extraordinairement riche, sorte decontinuum de mots, qui exerce sur le lecteur un pouvoir enivrant.

Ainsi Balthazar, couronné du prix du meilleur romanétranger en 1959, n'est-il ni la suite de Justine ni l'introduction à Mountolive, mais bien le prolongement d'un tout quise déploie dans l'espace au gré d'un enchevêtrement savant.

« L'objet de mes romans ? » s'interroge Durrell dansson introduction à Balthazar.

« Interroger les valeurs humaines à travers une honnête représentation des passionshumaines.

Louable fin, objectif peut-être sans espoir », conclut-il non sans humour.... »

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