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Le mercantilismeUne économie dirigée.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le mercantilisme Une économie dirigée Au XVI• siècle, en même temps que le réalisme et la valorisation de la person­ ne humaine, naît un idéal de bonheur et de richesse.

Les galions espagnols ont déversé sur l'Europe les trésors du Nou­ veau Monde.

On se persuade alors que l'acquisition et la conservation des mé­ taux précieux garantissent la prépondé­ rance d'une nation.

L'or est la meilleure arme de guerre; il sert à payer des trou­ pes, à assurer l'ordre, à acheter des alliances, à se faire respecter de ses voi­ sins.

Il faut donc accumuler le plus pos­ sible d'or, d'argent, de cuivre et «empê­ cher de sortir de France ces trésors qui iraient enrichir les ennemis de l'Etat)), comme l'écrit, sous Henri IV, Barthéle­ my Laffemas, l'un des premiers formu­ lateurs de la doctrine mercantiliste; celle-ci, reprise par Montchrestien en 1615 et pratiquée d'instinct par Riche­ lieu, est systématiquement appliquée par les grands négociants et hommes d'Etat du xvn• siècle, au premier rang des­ quels se trouve Colbert qui en fait le «colbertisme)), Colbert trouve dans le mercantilisme les principes essentiels de sa politique éco­ nomique et financière, avec le postulat: porter à son apogée la puissance de l'Etat.

Il pousse au maximum, et jusque dans les moindres détails,, les ressources de ce système statique, étatique et pro­ tectionniste.

La base du mercantilisme colbertisme est donc une monnaie forte, c'est-à-dire faite de métal précieux, con­ servée précieusement.

Elle représente la richesse et se confond avec elle.

Le com­ merce, qui alimente l'économie, est pro- 1598-1780 tégé par de rigoureuses barrières doua­ nières.

Il faut importer peu et exporter beaucoup.

Dans ce but, le gouverne­ ment protège et contrôle fabriques et manufactures dont il exige des produits de la meilleure qualité aux prix les plus avantageux; il soutient l'établissement de comptoirs lointains, crée des compa­ gnies commerciales, comme la Compa­ gnie des Indes orientales; il exploite les colonies, accroît les forces maritimes; il accepte le machinisme naissant, encou­ rage l'agriculture autant que l'industrie, tout cela pour la prospérité du pays et la grandeur du règne: il fait du dirigisme totalitaire, en accord avec le pouvoir absolu.

Le mercantilisme, aveuglément protec­ tionniste, voue les concurrents à une guerre douanière et monétaire continue, une sorte de guerre froide, dirait-on aujourd'hui, qui provoque des tensions.

En 1678, après la paix de Nimègue, les Hollandais n'acceptent plus les tarifs douaniers français et obtiennent une certaine libéralisation du commerce.

Le mercantilisme français se maintient à peu près jusqu'au règne de Louis XVI, à la veille du changement de société.

Il a fallu attendre la fm du xvm· siècle pour que triomphe Je dynamisme du libéralisme économique. 2 / 2. »

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