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Le malheur donne-t-il le droit d'être injuste?

Publié le 20/05/2021

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« PHILOSOPHIE LE MALHEUR DONNE-T-IL LE DROIT D' Ê TRE INJUSTE ? Qui peut prétendre n’avoir jamais été malheureux? Le malheur est inévitable, étant l'exact opposé du bonheur, idéal presque impossible à atteindre.

Il correspond à un état stable d’insatisfaction totale.

Il arrive souvent que le malheureux soit injuste, pour améliorer sa condition , en s’en prenant aux innocents ou bien en commettant un acte répréhensible par la justice.

Cette dernière, au sens institutionnel correspond au pouvoir judiciaire de l’Etat, tandis qu’au sens moral, elle tend au respect du droit naturel et s’élève au rang de vertu morale.

Puisque le malheur donne lieu à des injustices à toutes les échelles, nous pouvons nous demander s’il donne le droit d’être injuste.

L’injustice engendrée par le malheur est souvent compréhensible, mais cela suffit-il à l’excuser? N’existe-t-il pas un paradoxe dans le fait de donner un droit à l’injustice? Donc, si l’on ne peut pas légitimement atténuer son malheur par l’injustice, la justice peut-elle être une solution au malheur? Le malheur est souvent ressenti comme une injustice.

En effet, le malheureux se sent isolé, incompris, il est seul à savoir ce qu’il ressent vraiment et peut se sentir lésé par rapport à ceux qui ne sont pas malheureux: “Pourquoi moi et pas les autres?”.

Ainsi, cette injustice ressentie éveille le besoin de réparation.

L’injustice, définie par un défaut de justice ou une déception d’attentes normatives, doit être punie, réparée, compensée. Alors, le malheureux a besoin d’un responsable sur qui rejeter la faute, un bouc-émissaire, surtout lorsqu’il n’existe pas de coupable réel pour son malheur, car celui-ci peut ne pas être causé par quelqu’un en particulier.

Selon Henry de Montherlant, auteur français du XXème siècle, “le malheur ne peut se consoler qu’avec le malheur des autres”.

En effet, si d’autres sont aussi malheureux, nous nous sentons moins seul, et il est plus facile de surmonter la douleur lorsqu’elle est partagée.

Ainsi, rendre autrui malheureux même s’il n’a rien fait pour le mériter, et donc commettre une injustice (consciemment ou non), pourrait être une solution afin de soulager son malheur. Cependant, il arrive que nous connaissions la cause exacte de notre malheur, et que celui-ci soit causé par une ou plusieurs personnes en particulier.

Dans ce cas, l’envie de vengeance peut apparaître.

Dans l’Ancien Testament, la loi du Talion, principalement. »

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