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Le Grand TrianonLe «Trianon de marbre».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le Grand Trianon Le «Trianon de marbre» En 1668, Louis XIV achète le hameau de Trianon, à la limite de son domaine de Versailles.

Sur cet emplacement, il demande à son architecte Le Vau de lui construire un pavillon pour des réunions champêtres.

En 1670, le premier Tria­ non est achevé.

A cause de sa décora­ tion extérieure en plaques de porcelaine de Delft bleues et blanches, on l'appelle la «Maison de porcelaine)).

En 1687, Louis XIV charge l'architecte de Ver­ sailles, Hardouin-Mansart, de remplacer ce petit château fragile par une cons­ truction plus importante et plus durable.

En 1688, accompagné de son fils, le grand dauphin, et de Mme de Mainte­ non, il inaugure ce nouveau palais, le ((Trianon de marbre)), que l'on peut voir encore aujourd'hui.

Les deux ailes du Grand Trianon sont réunies par une galerie ouverte en péris­ tyle, entre la cour d'honneur et les jar­ dins; elle est de Robert de Cotte.

Les murs des façades, en pierre blanche, sont décorés de pilastres de marbre rose.

La balustrade qui couronne les toits était ornée de vases, de trophées, de groupes d'angelots; ils ont disparu à la Révolution.

Les jardins, à Trianon comme dans toutes les résidences du Roi-Soleil, jouent un rôle essentiel: jar­ din du haut, jardin du bas, jardin des sources, frais et ombreux, aujourd'hui remplacé par une pelouse, jardin du roi, dont on changeait les fleurs à chaque saison; ils ont été dessinés par Le Nôtre qui devait les parfaire jusqu'à sa mort, en 1700.

Le salon des jardins servait de salle de billard; il relie la galerie à l'aile de Trianon-sous-bois, construite en pier- 1670-1688 re et placages de marbre et réservée aux jeux des enfants royaux.

Dans le grand appartement de l'aile droite, la première pièce, entourée de colonnes corinthiennes, est un des très beaux aménagements intérieurs de Man­ sart; le cabinet des Glaces, où Louis XIV tenait son Conseil, est tout aussi remarquable.

Dans l'aile gauche, on a installé le premier appartement du roi.

En 1703, ce dernier l'ayant quitté pour l'avant-corps qui borde la cour d'hon­ neur, le grand dauphin vient y résider.

Dès son achèvement, Trianon est le dé­ cor des fêtes données à la cour et Louis XIV y séjourne fréquemment.

Ses suc­ cesseurs le désertent.

La Révolution l'épargne, mais son mobilier n'en est pas moins dispersé.

En 1805, Napoléon le fait remeubler et en offre la jouissance à Madame Mère.

L'impératrice Marie­ Louise y séjourne en 1810.

Toutefois, le Grand Trianon ne reprend vraiment vie que sous Louis-Philippe; le roi des Fran­ çais et sa famille en font leur résidence de campagne.

Puis, pendant un siècle, Trianon est de nouveau abandonné et se dégrade peu à peu.

En 1962, le gouver­ nement français décide de l'affecter à la réception des chefs d'Etat étrangers.

On entreprend un immense travail de restauration; on retisse notamment les rideaux, les tapis et les soieries d'après les modèles originaux; on remet en état la décoration murale comme du temps du Roi-Soleil. 2 / 2. »

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