grand oral panneau solaire
Publié le 02/05/2025
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«
Grand oral physique chimie
Sujet : les panneaux solaires
Problématique : comment optimiser l‘efficacité des panneaux solaires afin de répondre aux besoins
énergétiques actuels et futurs ?
Plan :
I.
II.
III.
Principes physiques de la conversion de l’énergie lumineuse en énergie électrique
Optimisation du rendement énergétique des panneaux solaires
Innovations technologiques et matériaux pour améliorer l’efficacité
Notions utilisées : effet photoélectrique, propriété des semi-conducteurs, conversion énergétique,
spectre lumineux, circuits électriques, chimie des matériaux
Introduction : (=50sec)
L’énergie solaire est exploitée depuis plus de 100 ans, et son rôle est
aujourd'hui crucial face aux enjeux énergétiques mondiaux.
Découverte au
XIXe (19) siècle par Alexandre Edmond Becquerel, l’effet photoélectrique a
permis la création des premiers panneaux photovoltaïques.
En 2023,
l’électricité solaire représente environ 15% de la consommation
d’électricité en France.
En raison de l’épuisement des ressources fossiles
et du changement climatique, les panneaux solaires représentent une
solution clé pour la transition énergétique.
Cependant, l’optimisation de
leur efficacité reste un défi majeur, et c’est ce que nous explorerons
aujourd’hui : comment optimiser l‘efficacité des panneaux solaires afin de
répondre aux besoins énergétiques actuels et futurs ? Nous aborderons les
principes physiques de la conversion de l’énergie lumineuse en électricité,
les méthodes d’optimisation du rendement, puis les dernières innovations
technologiques.
I.
Principes physiques de la conversion de l’énergie lumineuse en
énergie électrique
a) Composition du panneau (1min)
Le panneau solaire est constitué de :
-
-
-
Cellules photovoltaïques qui sont les éléments principaux du
panneau car c’est là où la lumière est convertie en électricité.
Elles
sont constituées de silicium.
Le panneau est constitué de plusieurs
cellules connectées entre elles (60 et 72).
Sa structure avec le cadre, le fond et une protection.
Le cadre
maintient les cellules en place.
Le fond assure la rigidité et la
protection contre les chocs.
Une couche de protection encapsule les
cellules pour les protéger contre l’humidité et la corrosion.
Un verre de couverture et une couche anti-reflet : le verre trempé
protège les cellules des intempéries tout en laissant passer la
lumière, tandis que la couche anti-reflet maximise l’absorption de la
lumière par les cellules.
-
Fils de connexion et boite de jonction : fils métalliques relient les
cellules et transmettent l’électricité produite, tandis que la boite de
jonction abrite les câbles et les diodes de sécurité pour éviter les
courts circuits.
- Onduleur : il convertit le courant continu en courant alternatif.
b) Effet photoélectrique (1min)
L’effet photoélectrique est à la base du fonctionnement des panneaux
photovoltaïques.
Cet effet provient des photons de la lumière, qui sont des
particules de la lumière se déplaçant à la vitesse de la lumière.
Lorsqu’un
photon frappe un matériau semi-conducteur, ici le silicium dans les
panneaux, il transmet son énergie à un électron situé à la surface du
matériau.
Si l’énergie du photon est suffisante pour arracher un électron
de son atome, cet électron devient libre et peut se déplacer dans le
matériau.
Cela génère un courant électrique.
Si l’on zoome à l’intérieur du panneau, dans le silicium, nous nous rendons
compte que 2 couches forment ce silicium :
-
-
Une couche dopée de type p (positif) : du bore (B) est ajouté au
silicium ; le bore contient un électron de valence en moins par
rapport au silicium (3 pour B et 4 pour Si), cela crée des « trous »,
des espaces où des électrons peuvent se déplacer.
Ces trous
agissent comme des charges positives mobiles.
Une couche dopée de type n (négatif) : du phosphore (P) est ajouté
au silicium ; le phosphore contient un électron de valence en plus
par rapport au silicium (5 pour P), cela crée des électrons libres qui
sont des charges négatives mobiles.
Lorsqu’on met en contact ces 2 couches, cela crée une jonction p-n : les
électrons libres de la couche n se déplacent vers la couche p et
remplissent les trous présents dans cette couche.
Ce transfert d’électrons
crée une zone de déplétion autour de la jonction p-n : cela crée une
barrière de potentiel qui empêche le flux d’électrons sans apport d’énergie
extérieure.
c) Limites de l’efficacité du panneau (50 sec)
Les panneaux photovoltaïques ont des limites théoriques qui sont liés à
l’efficacité de conversion de l’énergie lumineuse en électricité et aux lois
physiques qui apparaissent lors de ces conversions.
La limite de Shockley-Queisser est une limite qui définit l’efficacité
maximale théorique pour un panneau solaire utilisant un seul matériau
semi-conducteur.
Selon cette limite, l’efficacité maximale d’un panneau
dans des conditions idéales est d’environ 33,7 %.
Cela est liée à la
dispersion de l’énergie des photons, aux pertes thermiques et aux
propriétés de matériau utilisé.
Il existe aussi la limite de thermodynamique : en effet, les photons
perdent de l’énergie lors de la conversion car des pertes sont dues aux
processus thermiques et aux recombinaisons d’électrons.
Dans la pratique, des facteurs comme l’angle d’incidence de la lumière, les
conditions météorologiques, la poussière, la température ambiante et
l’âge du panneau affectent son efficacité.
II.
Optimisation du rendement énergétique des panneaux solaires
(1min30)
Le rendement d’un panneau correspond à la quantité d’énergie lumineuse
transformée en électricité par rapport à la quantité d’énergie qui est
entrée dans le système.
Pour optimiser ce rendement, plusieurs solutions
peuvent être mise en place.
Tout d’abord, il faut veiller à avoir une orientation et une inclinaison
optimale.
En France, la meilleure orientation est vers le sud (est ou ouest)
car c’est avec cette orientation qu’un maximum de photons sont captés
car les rayons du soleil viennent du sud une grande partie de la journée.
L’inclinaison parfaite est quant à elle d’environ 30° pour que les rayons du
soleil arrivent perpendiculaires au panneau.
La solution parfaite pour avoir
une orientation et une inclinaison optimale tout au long d’une journée ou
d’une année est d’installer un système de suivi solaire (ou tracker) qui
s’ajuste pour suivre la trajectoire du soleil.
Ce système peut augmenter le
rendement de 20 à 40 %.
Ensuite, avant l’installation des panneaux, il faut vérifier qu’il n’y ait pas
d’éléments qui peut créer de l’ombre sur les panneaux car une zone
d’ombre peut vite réduire le rendement, en effet, les photons ne pourront
plus entrer en contact avec les cellules photovoltaïques.
Il faut également choisir une région avec une température avoisinant les
25 °C car c’est la température idéale pour optimiser un panneau.
En effet,
si elle est inférieure à 25, la chaleur ne sera pas suffisante pour que les
cellules fonctionnent au maximum de leur capacité.
Cependant, si elle est
supérieure, le rayonnement solaire trop intense va perturber les cellules
photovoltaïques qui vont produire moins d’énergie.
( -0.3 à 0.5% par
degré sup).
Pour résoudre ce problème, un système de refroidissement
peut....
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