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Le général de Gaulle accorde aux Françaises le droit de vote

Publié le 29/08/2020

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« Le général de Gaulle accorde aux Françaises le droit de vote Le 29 avril 1945, pour la première fois, les Françaises s'expriment par leurs suffrages lors des élections municipales, première consultation électorale organisée depuis la libération.

Ce droit leur avait été accordé en avril 1944, à Alger, par le général de Gaulle. Le 21 avril 1944 à Alger, le Comité français de libération nationale accorde, par ordonnance, le droit de vote aux femmes.

Le 5 octobre suivant, le Gouvernement provisoire de la République française, alors à Paris, confirme cette décision.

Paradoxalement, la France, qui avait été le premier pays à accorder le suffrage universel aux hommes, est le dernier à l'adopter pour les femmes.

En cette année 1944, cette tardive correction est inspirée par la guerre et le souci, non seulement de restaurer la démocratie, mais de la renforcer. L'événement est d'importance car, les dernières élections législatives remontant à 1936, de nombreuses classes d'âges ne se sont jamais exprimées.

En tenant compte du nouveau droit des femmes, trois électeurs sur cinq de l'ensemble du corps électoral n'ont jamais voté. Les 29 avril et 16 mai 1945, lors des élections municipales, les femmes en tant que citoyennes à part entière s'expriment pour la première fois.

À nouveau, le 21 octobre, elles apportent leurs suffrages lors d'un scrutin national complexe, regroupant l'élection d'une assemblée constituante et un référendum.

Sur une participation totale de 80%, elles s'abstiennent cependant deux fois plus que les hommes.

L'année suivante, l'égalité entre les sexes est inscrite dans la Constitution de la IVe République.

Cette reconnaissance est une étape importante, issue d'un long combat.

Depuis la révolution industrielle, en accédant au travail salarié, la femme trouve une certaine indépendance économique, alors que l'instruction publique gratuite et obligatoire la fait accéder à l'indépendance d'esprit.

En conséquence, combattant pour obtenir son émancipation politique en se faisant reconnaître citoyenne à part entière, elle aspire à davantage de liberté et à s'émanciper de la tutelle masculine. Le Royaume-Uni donne l'exemple.

Les suffragettes d'Emmeline Pankhurst arrivent à leurs fins.

Leur droit de vote est reconnu en 1928.

Les penseurs politiques sont plus timides sur cette question, et si les utopistes du XIXe siècle - Fourier, Saint-Simon - réclament une émancipation de la femme en s'opposant à son affranchissement séculaire, les marxistes estiment que la lutte des classes demeure prioritaire. Mais, la Première Guerre mondiale change la donne.

Alors que les hommes sont au front, les femmes affirment leurs capacités à les remplacer dans les tâches les plus pénibles.

Leur courage est unanimement reconnu comme un élément déterminant dans la victoire de 1918.

Leur place dans les Années folles pousse à cette égalité, et non plus seulement à une amélioration de leur condition.

À cela s'ajoute la volonté de contrôler la maternité pour laquelle Nelly Roussel fait campagne dans le journal La Voix des Femmes.

Le combat égalitaire féminin fait son chemin.

Simone de Beauvoir y apporte sa contribution en 1949, en publiant "Le Deuxième sexe" et le féminisme se développe dans les années 60 avec le Mouvement de Libération des Femmes (MLF).

L'évolution de la contraception et la légalisation de l'avortement en 1974 sont, trente ans après le droit de vote, des étapes décisives.. »

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