le devoir

« LE DEVOIR I.

Devoir et liberté • Le devoir désigne la conduite de la vie , l'attention au bien comme au mal, l'exigence par rapport aux action qu'on mène qui s'oppose à la négligence.

Un action par devoir support la conscience puisqu'on réfléchi au sens de l'action. • Le devoir prend aussi la forme d'une obligation car la façon d'agir est définie, d'une prescription.

On se soumet au commandement.

• Le devoir est une contrainte , ce n'est pas ce que l'on a décidé, et lorsqu'il n'est pas respecté il s'accompagne de peines et de délits.

Le devoir prend la forme d'une loi Le devoir ne va pas forcément contre la liberté On peut comprendre que la loi ne va pas contre notre intérêt, alors on obéit.

On ne comprend pas le devoir ou on ne veut pas le comprendre.

Dans les deux cas le devoir est subi mais la soumission est insupportable.

Action conditionnée ≠ liberté inconditionnée On ne parle pas de devoir au niveau des lois de la nature.

Il suppose toujours la volonté de l'être agissant, donc la liberté. On doit distinguer ce qui arrive par nature et ce qui arrive volontairement Kant, Critique de la raison pure : « Nous ne pouvons pas plus demander ce qui doit être dans la nature qu'on ne pourrait demander quelles propriétés doit avoir un cercle » Ce n'est pas un devoir des points de la circonférence du cercle d'être équidistants, telle est la définition.

De plus, on ne parle pas du devoirs au niveau des besoin naturels, ce sont des nécessités.

On ne peut prescrire une action à un homme que si il a la possibilité d'agir autrement, que si il est libre.

Celui qui agit par devoir à la volonté de faire ou de ne pas faire ce devoirs. Soit on consent au devoir et l'obéissance n'est pas une contraire, soit on s'oppose à l'action prescrite. Comment l'obligation peut-elle être acceptée sans pour autant être une contraire ? II.

Devoir et moralité Kant, Fondement de la métaphysique des mœurs : « Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi » Si la loi produit le respect, elle est l'expression même de la raison, c'est se porter au-delà des inclinations.

Si le bonheur est empirique et un idéal de l'imagination, la loi est aussi au-delà du bonheur.

Pour Kant le devoir s'énonce sous la forme d'un impératif catégorique , il commande car il est indépendant de toute inclination.

On agit sans inclination en agissant avec raison, on est alors un être de raison.

La fin de l'action par devoir est l'homme comme être de raison, l'humanité : « Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours comme une fin et jamais comme un moyen.

» Kant ne suppose pas la limitation de la liberté.

On pourrait dire que notre liberté commence là où fini celle des autres.

Mais Kant affirme la simultanéité des libertés .

L'être de raison garde toujours l'initiative de l'action, même si ce n'est pas lui qui l'énonce, il s'en reconnaît comme l'auteur.

Si l'action morale vaut pour moi, elle vaut aussi pour les autres, c'est à dire la communauté des êtres raisonnables que Kant appelle « le monde intelligible » .

Kant reconnaît la difficulté d'agir comme un être de raison, mais ce n'est pas impossible, cela demande une exigence .. »