Databac

LE COMMANDEMENT UNIQUE DES ARMÉES ALLIÉES (Conférence de Doullens - 26 mars 1918)

Publié le 11/06/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LE COMMANDEMENT UNIQUE DES ARMÉES ALLIÉES (Conférence de Doullens - 26 mars 1918). Ce document contient 1523 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

La parole fut alors donnée au général Pétain, qui exposa la situation telle qu'il la voyait et telle qu'elle était en réalité, c'est-à-dire assez sombre, et fit ressortir toutes les difficultés auxquelles il se, heurtait depuis le 21 mars. Il ajouta que, depuisla veille, depuis l'entrevue à Compiègne, il avait recherché tous les moyens pour parer à cette situation et qu'il était heureux de pouvoir annoncer qu'il arriverait peut-être à jeter 24 divisions dans la bataille, mais, bien entendu, des divisions qui étaient loin d'être fraîches et dont la plupart venaient de se battre. En tout cas, il estimait que, dans une situation pareille, il fallait ne pas se laisser bercer par des illusions et voir, bien en face, les réalités et, par conséquent ne pas se dissimuler qu'un temps assez considérable serait nécessaire pour amener à pied d'œuvre ces unités. Quoi qu'il en soit, il avait fait l'impossible pour diriger dans la région d'Amiens toutes les troupes disponibles, n'hésitant pas même à dégarnir — au-delà de la prudence — le front français au centre et à l'est. Il demandait donc que le maréchal Haig voulût bien en faire autant de son côté.

« 1 / 2 LE COMMANDEMENT UNIQUE DES ARMÉES A LLIÉES {C onférence de Doul lens - 26 m ars 1918) Il faisait assez froid, et, pour se réchauffer, on se promenait .par petits groupes dans le square qui se trouve devant la mairie, les petits groupes s'arrêtant de temps en temps pour engager la conver­ sation.

5 La scène ne manquait pas de grandeur et d'originalité; sur Je chemin qui borde Je square même, on voyait passer des troupes anglaises qui se retiraient lentement, avec "Ordre, sans donner la moindre trace d'une émotion quelconque: le flegme britannique dans toute son acception; puis, à chaque instant, semblant tout.près, une violente canonnade : 10 c'était le canon allemand, qui, en effet, était là, à quelques kilomètres, rappelant à la réalité et faisant songer "à la grande partie qui était en train de se jouer".

Tous ces hommes qui étaient là dans ce modeste square, tous ces Français, qui étaient t�sb au courant de la situation , se rendaient bien 15 compte de l'importance de cette journée.

Voilà pourquoi, sous des dehors calmes, au fond, une grande angoisse étreignait leur cœur.

Midi ...

Toujours personne ...

Enfin, à midi cinq, débouchèrent les automobiles de lord Milner, accompagné du général Wilson.

Le maréchal Haig descendit aussitôt 20 à leur rencontre.

Lord Milner était soucieux, mais paraissait décidé.

Le maréchal Haig, lui, n'avait pas sa physionomie ordinaire de bel 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles