Databac

La conférence de Doullens«Beau commandement!

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La conférence de Doullens«Beau commandement! Ce document contient 407 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 La conférence de Doullens «Beau commandement!» La fin de 1917 marque un tournant dé­ cisif de la guerre.

Le 2 décembre com­ mencent les négociations de Brest­ Litovsk entre l'Allemagne et la Russie bolchevique.

Une semaine plus tard, les Roumains capitulent à leur tour.

Le 10 novembre, en Italie, c'est le désastre de Caporetto.

Il faut absolument tenir à l'ouest.

Le 1er janvier 1918, le général.

Foch réclame une «offensive de décrochage interal­ liée».

Le 8, Wilson publie son mémoran­ dum en 14 points, destiné à clarifier les buts de guerre des Alliés.

Le 24, la con­ férence de Compiègne réunit Pétain, Haig, Pershing et les chefs d'état-major général, mais aucun accord n'intervient.

Pourtant, le 2 février marque une étape vers le commandement unique, avec un conseil exécutif composé de Foch, du général Wilson (auquel succédera Raw­ linson), de Cadorna et de Blyss.

Le lendemain, Foch, nommé chef d'état­ major général, parvient à faire admettre la constitution d'une réserve massée en trois points.

Les problèmes de jonction entre Français et Britanniques sont ré­ solus.

Mais le 21 mars commence une grande offensive allemande sur un front de 70 km.

Haig réclame à Pétain l'intervention rapide de divisions françaises.

Le 22, c'est la bataille d'Amiens, dans l'en­ semble une déroute pour les Alliés.

Haig fait appel à la 111• armée française pour relever sa droite.

La situation se dégrade.

Le 24, Foch, dans une note à Clémenceau, affrrme que la catastrophe est imminente si l'on ne crée pas un organe directeur de la guerre.

26 mars 1918 Pendant ces événements ont lieu deux réunions franco-britanniques, l'une à Compiègne, qui réunit Poincaré, Cle­ menceau, Pétain, Foch et lord Milner, l'autre à Abbeville, à laquelle participent Haig, sir Henry Wilson et le général Weygand.

Pour la première fois, on envisage sérieusement l'unité de com­ mandement.

C'est à Fayolle que l'on confie le soin de commander les armées franco-britanniques qui se replient.

Mais tout cela, ce sont des mesures pour rien ...

ou presque.

Le 26 mars enfin, la conférence interalliée de Doullens ras­ semble Poincaré, Clemenceau, Lou­ cheur, Foch, Pétain, lord Milner, sir H.

Wilson et Haig.

Le général Foch est chargé de «coordonner l'action des armées alliées sur le front ouest».

«Vous l'avez, votre commandement!» s'excla­ me Clemenceau.

- «Beau commande­ ment!» rétorque le futur généralissime.

Son titre lui est confrrmé le 14 avril.

La constitution d'un commandement allié unique sera la clef de la victoire fmale.

Après l'échec des offensives alle­ mandes du printemps 1918, Foch aura les moyens d'exploiter son avantage sur tous les fronts. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles