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L'attention.

Publié le 15/05/2020

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« L'attention. INTRODUCTION A) — Comme la mémoire ou conscience continuée et la personnalité ou conscience unifiée, l'attention ou conscience dirigéedoit être tenue moins pour une opération particulière de l'activité psychique que pour un caractère commun, quoiquesusceptible de degrés, à toutes ses opérations. B) — Aussi met-elle directement en cause le sort de la conscience elle-même et l'épiphénoménisme porte-t-il contrel'attention ses plus rudes assauts.

L'étude la plus caractéristique qui en ait été faite à ce point de vue est celle, déjàancienne (1889) de Ribot où l'on peut distinguer quatre articulations que nous examinerons librement et non sans nousaider de travaux plus récents. I — Réduction de l'attention volontaire a l'attention spontanée A) — Vue du dehors, l'attention est une direction unique imprimée non à notre conscience, mais à notre « conduite ».

C'estsous cet aspect objectif qu'on peut la soumettre à des « tests » de rapidité (temps de réaction), de périodicité (3 à 10secondes en moyenne entre deux minima) d'efficience (correction d'épreuves). B) — Rien ne correspond, sous cet angle, au « seuil » de l'attention volontaire, mais il existe pour l'introspection desphénomènes « d'attention spontanée » provoqués par des stimuli accordés avec mes tendances profondes. C) — L'attention volontaire n'est qu'une « dérivation » de l'attention spontanée, le ressort en est le « transfert » c'est àdire que la vie pratique et surtout l'éducation ont rendu artificiellement intéressants en les associant à d'autres, des stimuliqui ne l'étaient pas à l'origine (mécanisme de la sanction.) D) — La principale difficulté réside dans l'effort même par quoi se caractérise l'attention volontaire, a) en poussant l'idée àl'extrême, le dressage social donnerait à la volonté une allure « d'obéissance » (Blondel) b) or, en admettant même que lemoi dressé ne prenne point entièrement le pas sur le moi primitif, il devrait s'établir une sorte de composition de forcesaussi automatique que les forces elles-mêmes et non cette nécessité dont parle Renouvier de maintenir dans le champ dela conscience, la « représentation de jussion » ou W.

James l'« idée antipathique ». II — Réduction de toute attention a un « monoïdéisme » À) — L'idée vient de Condillac qui considérait l'attention comme une sensation dominante absorbant l'esprit. B) — Mais outre, a) que l'attention peut se porter sur un objet purement interne (réflexion) b) jusqu'à un certain point sediviser (parties d'échecs jouées simultanément, dissociations rythmiques : battre 2 temps de la main droite et 3 de la maingauche, caractère synthétique de toute perception, donc appréhension simultanée d'une diversité mise en relief par lapsychologie allemande de la forme ou « Gestalt-théorie » c) qu'enfin elle rend prédominante des sensations qui nel'étaient pas (suivre une conversation en chemin de fer), C) — La grosse objection vient de ce que a) la perte d'étendue est compensée par un gain en profondeur, b) l'expérienceéclairant la partie « focale » de la conscience, c) en projetant sur elle la lumière des analogies avec le passé, d) sous formede présuppositions et préperceptions qui donnent, au sens plein du mot le caractère d'une « reconnaissance » à touteappréhension attentive. III — Explication psychologique par l'affectivité A) — Une idée pure ne solliciterait pas l'attention.

Celle-ci n'est que l'aspect dynamique de « l'intérêt » que nous prenonsaux choses c'est à dire de leur retentissement sur notre affectivité (plaisir ou douleur). B) — Il entre inévitablement dans cette hypothèse causale une forte part de verbalisme et tant s'en faut que le plaisir setraduise toujours par un comportement d'approche et la douleur de retrait : l'attention brave, au contraire, la douleur etnotamment la fatigue, b) il faut d'ailleurs ajouter un troisième comportement pseudo-affectif, celui de la curiositéexpectante devant un fait dont on ne sait s'il faut escompter de la douleur ou du plaisir, e) l'intérêt ainsi compris estintellectualisé au point de n'avoir plus rien de commun avec la notion utilitaire du « plaisir à retardement ». IV — Explication finale par la physiologie A) — Quatre groupes principaux de conditions selon Ribot ; circulation (hyperhémie cérébrale) respiration (au rythmegénéralement ralenti) accommodation (visuelle par exemple), inhibition (arrêt des mouvements contrariants). On peut ajouter notamment le caractère « polyglandulaire » (Dumas) de tout comportement accusé. B) — Mais ces causes physiologiques, pas plus que l'affectivité, ne sont en variation concomitante avec l'attention.

«L'accommodation marginale » notamment, constitue l'essentiel de l'art de surveiller et certains y excellent. CONCLUSION Les équivalents objectifs de l'attention sont tellement complexes qu'ils semblent bien à l'égard du seuil volontaire, soutenirun rapport comparable à celui de l'asymptote et de la courbe et que le dynamisme mental échappe à de telles analyses.. »

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