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Fiche ultime bonheur (attention : ne rend pas heureux)

Publié le 14/06/2022

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« Fiche ultime bonheur (attention : ne rend pas heureux) Recherche universelle du bonheur, le souverain bien pour Aristote.

Pascal : « Tous les hommes recherchent d’être heureux, jusqu’à ceux qui vont se pendre ». On le recherche à travers la satisfaction d’un certain nombre de désirs (exemple : les élèves désirent plus que tout aller en philo, ils sont alors heureux en cours de philo).

Lien très fort entre bonheur et désir. Désir : recherche d’un objet qu’on imagine comme source de satisfaction.

Source de plaisir mais aussi de souffrance (frustration), et d’instabilité. Bonheur serait alors un état durable de satisfaction de tous nos désirs et besoins.

Mais un plaisir constant est-il seulement possible et est-il même désirable ? Le bonheur n’est-il pas dans le fait même de désirer ? Satisfaire tous ou certains désirs ? Le bonheur est-il un rêve ? I. Le bonheur comme plaisir A.

Calliclès et le bonheur quantitatif (Gorgias) Contre l’éloge socratique d’une vie vertueuse, Calliclès prône une satisfaction constante des désirs.

Il faut accumuler pour être heureux, vision quantitative.

La raison doit se mettre au service du plaisir.

Il défend une vision hédoniste : but de l’existence est la recherche du plaisir, et non pas mener une vie sobre de pierre ou de mort.

Précise que le bonheur n’est possible que pour ceux chez qui il y un équilibre entre les facultés et les désirs.

La tempérance : jalousie des faibles.

(Exemple : Don juan, Depardieu, Brillat-savarin). Réponse de Socrate : une telle idée ne peut mener qu’au malheur.

Le désir se renouvelle en permanence, chercher à le combler c’est vouloir remplir un tonneau percé (tonneau des danaïdes).

Socrate défend une vision plutôt qualitative du bonheur, visant la tempérance : moins de plaisir, mais moins de souffrance.

Il y aurait un travail à faire, avec une méthode permettant un tri des désirs.

(Exemple : Pierre Rabhi, B.

Une méthode pour le bonheur (Epicure) Epicure, Lettre à Ménécée.

Propose une discrimination rationnelle des désirs pour conduire au bonheur.

La fin n’est pas le plaisir mais le bonheur : Eudémonisme.

Commence par s’attaquer aux principales craintes de l’homme et y propose un quadruple remède : le Tetrapharmakos : - La crainte des Dieux : ils existent mais ne sont pas mauvais. Le bonheur n’est pas accessible : Et bah si !!! Crainte de la mort : Elle n’est rien pour nous, car nous sommes sensations et la mort est l’absence de sensation. La crainte de la souffrance : la souffrance est supportable et si ce n’est pas le cas on meurt. Il procède ensuite à un tri rationnel de nos désirs : Différencie les désirs naturels et les désirs vains.

Désirs vains sont artificiels, viennent de la société, il ne faut pas chercher à les satisfaire. Les désirs naturels : - Naturels nécessaires : il faut les satisfaire (manger, boire, dormir). »

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