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« Beaucoup de jeunes ne considèrent plus le travail comme une activité capable d'absorber toute l'attention et toute la personne. L'activité professionnelle n'est plus l'unique souci et l'unique centre d'intérêt. Elle n'est plus que l'un des nombreux aspects de la vie. N'ayant qu'une signification partielle, elle devient de plus en plus un simple moyen de parvenir à d'autres fins, une façon de gagner un peu d'argent pour accomplir ce que l'on désire vraiment : ce n'est plus par le tra

Publié le 09/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Beaucoup de jeunes ne considèrent plus le travail comme une activité capable d'absorber toute l'attention et toute la personne. L'activité professionnelle n'est plus l'unique souci et l'unique centre d'intérêt. Elle n'est plus que l'un des nombreux aspects de la vie. N'ayant qu'une signification partielle, elle devient de plus en plus un simple moyen de parvenir à d'autres fins, une façon de gagner un peu d'argent pour accomplir ce que l'on désire vraiment : ce n'est plus par le travail que les jeunes d'aujourd'hui recherchent l'épanouissement. » Vous direz ce que vous pensez de cette affirmation du professeur Stalpers, citée par Jean Rousselet dans son ouvrage L'allergie au travail paru en 1974.. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
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« « Beaucoup de jeunes ne considèrent plus le travail comme une activité capable d'absorber toute l'attention ettoute la personne.

L'activité professionnelle n'est plus l'unique souci et l'unique centre d'intérêt.

Elle n'est plus quel'un des nombreux aspects de la vie.

N'ayant qu'une signification partielle, elle devient de plus en plus un simplemoyen de parvenir à d'autres fins, une façon de gagner un peu d'argent pour accomplir ce que l'on désire vraiment :ce n'est plus par le travail que les jeunes d'aujourd'hui recherchent l'épanouissement.

» Vous direz ce que vouspensez de cette affirmation du professeur Stalpers, citée par Jean Rousselet dans son ouvrage L'allergie au travailparu en 1974. L'étude de la citation fournit l'essentiel du plan. • Première partie : la désaffection à l'égard du travail — Un comportement refusé.

On décrirait brièvement l'épanouissement que suggèrent les termes : «attention,intérêt».

Le mot «souci» indique que les préoccupations ne sont pas écartées, loin de là.

Mais l'important résidedans l'emploi répété de «toute» et de «unique».

L'idée est, -en effet, que la personne tout entière se réalisait dansle travail.

On peut expliquer cette attitude par le temps passé sur le lieu de travail.

Mais cette raison est incomplètepuisque les heures consacrées à la profession demeurent importantes.

Surtout elle lie l'homme à la société.

Letravail apporte un statut social; il permet les échanges humains, mais ceux-ci ne comptent pas de façon privée.

Ilsont du prix, parce qu'ils assignent une place dans la société.— En refusant cette suprématie, le jeune ne fait pas de l'intégration sociale l'essentiel de sa vie. • Deuxième partie : la nouvelle signification du travail — «Une signification partielle», «un des nombreux aspects de la vie».Cette attitude signifie que toute la vie privée se trouve réhabilitée.

Le bonheur ne serait plus lié à la réussiteprofessionnelle.— « Une façon de gagner un peu d'argent»La détermination «un peu» est importante.

En effet, l'attrait du gain risquerait de réintroduire la suprématie dumétier.

Le désir de gagner de l'argent entraîne, souvent, une dépendance complète à l'égard du métier.— «Un moyen de parvenir à d'autres fias»Cette phrase va plus loin que ce que nous venons de voir.

En effet, donner «une signification partielle» au travailtend à réduire son influence, mais ne le nie pas complètement.

Ici, au contraire, l'activité professionnelle ne comptepas en elle-même.

Elle permet d'assurer simplement le quotidien, de se dispenser des soucis de subsistance;l'essentiel est ailleurs, dans les loisirs, la vie privée, etc.

La seule chose que l'on peut reconnaître est que lesoccupations extérieures dépendent matériellement du métier.— Les risques : désengage toute une classe d'âge, témoigne d'un désintérêt pour la vie collective. • Troisième partie : critique de la citation — Le phénomène est-il nouveau?Il semble bien que la désaffection soit un phénomène nouveau, surtout à l'entrée dans la vie active alors que jadisles espoirs se portaient souvent sur la «vocation».

Par contre, dans le passé, le métier n'a pas toujours été cecentre d'intérêt dont parle l'auteur : penser à toutes les contraintes pesant sur les travailleurs (cf.

Zola, Hugo).De plus, les progrès de la technique ont en partie libéré de servitudes pénibles.— Faut-il regretter l'ancienne attitude?Elle risque de déséquilibrer la vie personnelle, de négliger ce qui est privé, rendant en outre très vulnérable lorsqu'unrevers professionnel intervient.— Les limites de cette description Le désintérêt n'est pas total : préoccupation lors de la recherche d'un emploi,conscience de son importance, chômage mal supporté.. »

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