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La sécurité se fait-elle au prix de la liberté ?

Publié le 17/05/2022

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« Liberté et sécurité Les idées de liberté et de sécurité sont souvent au cœur des débats politiques.

Celles-ci sont sont souvent considérées comme opposées, et il est fréquent que le gouvernement décide de mettre en avant l’une par rapport à l’autre, comme si une cohabitation entre ces deux notions était impossible.

Alors, dans nos démocraties modernes, faut-il choisir entre la sécurité et la liberté ? Sécurité et liberté sont étroitement liées.

En effet, un jeune néonazi de 19 ans à récemment été arrêté pour la raison suivante : il préparait un attentat qui devait avoir lieu le 20 avril 2022. Seulement, la DGSI l’a arrêté avant qu’il ne puisse commettre son méfait.

Le problème est la façon dont s’est pris la DGSI pour le placer en détention provisoire.

Il échangeait des messages avec une islamiste radicalisée sur une messagerie cryptée, et la DGSI, pour en prendre connaissance, a du faire abstraction de sa liberté en l’espionnant.

Ainsi, le problème est clairement exposé : pour protéger la population d’un attentat, il a fallu passer outre la liberté d’un individu. La question à laquelle nous allons répondre est donc la suivante : la sécurité se fait-elle nécessairement au prix de la liberté ? Nous allons aborder la question en montrant, par plusieurs exemples, que la liberté peut être entravée par la sécurité mise en place par l’État et vice versa. Tout d’abord, nous pouvons nous questionner sur les limites de la sécurité.

La mise en place des états d’urgence par l’état sont pareilles pour chaque événement qui nécessite de le mettre en place, sans distinction.

Par exemple, L’état d’urgence mis en place après les attentats de 2015 est le même que celui mit en place pour la crise sanitaire de 2020.

Or, ces deux événements sont différents donc il semblerait logique d’adapter l’état d’urgence à la situation, et non pas de toujours mettre en place le même.

A l’opposé, nous pouvons questionner les limites de la liberté, avec l’exemple d’une loi en discutions qui vise à imposer la peine de prison à ceux qui diffuseront des informations attaquant quelqu’un, soit une interdiction de filmer la police.

Seulement, avec l’exemple de Georges Floyd, nous pouvons constater que les vidéos prises durant l’incident ne pourront plus être considérées comme preuves.

Cela est un problème considérable car si certaines personnes deviennent intouchable par la justice, ici que toute preuve est considérée comme illégitime;elles ont alors la possibilité d’abuser de ce pouvoir.

Ce qui peut causer des problème de sécurité.

En particulier dans ce cas précis où c’est les forces de l’ordre chargées de la protection qui sont au dessus de la justice.

Une justice plus dure mais surtout plus équitable serait dès lors plus efficace pour protéger la sécurité. Par la suite, les dispositifs de surveillance sont discutables, avec l’exemple des gilets jaunes. En effet, certains manifestants pacifistes ont été arrêtés.

Or, manifester est un droit, donc ces gilets jaunes ont été privés de leur liberté de manifester au profit de la sécurité.

Il serait donc pertinent de remettre en question les dispositifs de surveillance, notamment d’étudier s’ils sont trop ou trop peu sévères. Enfin, nous pouvons parler de la peur, qui est utilisée pour protéger la sécurité des uns et des autres.

A l’exemple du panoptique de Bentham une prison où la tour des gardiens se situe au centre des prisonniers, ne sachant pas s‘ils sont surveillés ou non, les détenus sont obligés de se surveiller eux-mêmes par crainte d’être surveillés.

Ce système fait croire qu’il y a surveillance, de cette façon, la population va être plus coopérative par peur.

Par peur des représailles, des conséquences de ses actes, on décide de faire ce qui est acceptable aux yeux de la loi, on refuse de transgresser cette dernière. L’État peut aussi se permettre, par la peur, de restreindre le respect de la vie privée.

Une étude récente à dit que les usurpations d’identité s’élevaient au nombre de 210000 en 2009.. »

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