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LA RÉPUBLIQUE TCHÈQUE AU XXe SIÈCLE

Publié le 21/09/2020

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État d'Europe centrale ; capitale Prague. La République tchèque est issue de la partition de la Tchécoslovaquie, effective au 1er janvier 1993. La formation du nouvel État, négociée par les Premiers ministres tchèque et slovaque, Vaclav Klaus et Vladimir Meciar, fut accueillie sans enthousiasme par l'opinion publique tchèque. Président de l'ex-Tchécoslovaquie, Vaclav Havel fut élu d'extrême justesse en janv. 1993 à la présidence de la République tchèque. La coalition libérale au pouvoir, réunissant le parti démocratique civique (ODS), dirigé par le Premier ministre V. Klaus, l'Alliance démocratique et les démocrates-chrétiens, poursuivit la transition vers l'économie de marché, et le pays fut le seul parmi les anciennes démocraties populaires à maintenir un taux de chômage inférieur à 5 %. En 1995, le secteur privé représentait 80 % du PIB, mais les réformes structurelles restaient limitées et l'appareil industriel obsolète. La diplomatie de la République tchèque, tournée vers l'Ouest, fut compliquée par des tensions avec l'Allemagne sur la question des Sudètes ainsi que par une séparation grandissante d'avec la République slovaque (baisse des échanges commerciaux et installation d'une véritable frontière). Poursuivant la modernisation de son économie, la République tchèque fut le premier pays de l'ancien bloc communiste à adhérer à l'OCDE, en nov. 1995. Le Premier ministre V. Klaus, privé de sa majorité parlementaire en juin 1996, se maintint pourtant au pouvoir jusqu'en nov. 1997, date à laquelle il démissionna à la suite d'un scandale lié au financement de son parti, l'ODS. Les législatives de juin 1998 virent le succès du parti social-démocrate tchèque (CSSD) qui, faute de majorité, instaura un gouvernement minoritaire dirigé par son chef Milos Zeman, mais paradoxalement soutenu par son adversaire, l'ODS. Aux prises avec une situation économique difficile et une hausse du chômage, le nouveau gouvernement entérina l'adhésion du pays à l'OTAN en mars 1999 et entama les négociations officielles d'adhésion à l'Union européenne en févr. 2000. Depuis le 1er mai 2004, la République tchèque fait partie de l'Union européenne.

« Article encyclopédique LA RÉPUBLIQUE TCHÈQUE AU XXe SIÈCLE Issu de l’ancienne Tchécoslovaquie, le nouvel État des Tchèques fondé le 1er janvier 1993 est presque monoethnique.

Il aura symbolisé l’émergence de nouveaux États-nations dans l’Europe postcommuniste au cours de la dernière décennie du xxe siècle.

Ses nouveaux gouvernants, sous la présidence de Václav Havel, ont réussi à en assurer l’évolution démocratique et à garantir des libertés fondamentales, malgré de nombreuses affaires de malversations et de corruption. En 1998, le pays a connu l’alternance au gouvernement après des élections libres, la droite étant remplacée par les sociaux-démocrates.

Mais le bilan au niveau économique et social est resté plutôt désastreux.

Selon les principaux critères économiques, la République se trouvait en 1999 à peu près au niveau de l’année 1990, avec une augmentation spectaculaire du chômage, peu présent à ses débuts et qui touchait en 1999 presque 10 % de la population active.

Le pays a été admis à l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique nord) en 1999, et sa politique étrangère s’est efforcée à partir de 1998 de rechercher des coopérations plus étroites avec ses voisins postcommunistes.

La République tchèque est devenue membre de l’Union européenne en 2004. Karel BARTO ŠEK. »

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