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LA RÉPUBLIQUE DOMINICAINE AU XXe SIÈCLE

Publié le 21/09/2020

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« LA RÉPUBLIQUE DOMINICAINE AU XXe SIÈCLE Libéré d’abord (1821) du joug colonial espagnol puis, en 1844, de celui de Haïti (qui occupe l’autre moitié de l’île de Saint-Domingue), le pays a connu une occupation des marines américains entre 1916 et 1924, pour récupérer des dettes. Le commandant en chef de l’armée, le général Rafael Trujillo (1891-1961), prend le pouvoir en 1930 et va dès lors diriger une féroce dictature pendant trente et un ans.

Se cachant parfois derrière des présidents fantoches - dont son propre frère Hector (1908-2002) -, il lègue au pays de bonnes infrastructures.

Il est assassiné en 1961 par ses propres hommes, complices de la CIA (Central Intelligence Agency) américaine.

Un président socialiste, Juan Bosch (1909-2001), est renversé par l’armée au bout de sept mois seulement, en 1963. En 1965, une rébellion de gauche visant à le rétablir provoque une invasion militaire américaine sous prétexte d’empêcher « un autre Cuba ».

Un an plus tard, les Américains sont partis et Joaquin Balaguer (1906-2002), ancien homme de main de R.

Trujillo, dont il a été ministre et vice-président, est élu à la Présidence. Les élections se succèdent tous les quatre ans.

Entre 1966 et 1970, des escadrons de la mort à la solde de J.

Balaguer tuent plusieurs milliers de personnes.

Le Parti révolutionnaire dominicain (PRD, social-démocrate) gagne lors du scrutin de 1978.

Les États-Unis du président Jimmy Carter (1977-1981) forcent J.

Balaguer à accepter le résultat, mais le président Antonio Guzman se suicide en 1982.

Son successeur, Salvador Jorge Blanco (1926-), est battu en 1986 par le vieux J.

Balaguer, dont la popularité est grande parmi les paysans à cause des affectations de terres et des programmes de travaux publics.

Il se fait réélire jusqu’en 1994, mais est contraint d’écourter son mandat de moitié car la fraude électorale a privé de la victoire le PRD et son leader noir, José Francisco Peña Gómez (1937-1998) ; ce dernier ne sera pourtant pas élu président aux élections de 1996.

En 2000, J.

Balaguer est une dernière fois battu et le PRD, dirigé par Hipólito Mejía (1941-), gagne à nouveau la Présidence, ce qui assoit les institutions démocratiques de ce pays qui vit du tourisme et de la canne à sucre.. »

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