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La philosophie de Schopenhauer

Publié le 09/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La philosophie de Schopenhauer Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie. Dans son principal ouvrage, Le Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer (1788-1860) met en place une métaphysique de la volonté. L'impulsion conceptuelle lui est donnée par Platon. Kant et les Upanishad indiennes. S'inspirant de Kant, Schopenhauer part du principe a priori selon lequel le inonde qui entoure le sujet connaissant, n'est donné à ce dernier que comme simple phénomène, c.-à-d. non pas tel qu'il est en soi, mais tel que le sujet l'a organisé grâce à sa faculté de représentation. « Le monde est ma représentation. » La division en sujet et objet est la forme de toute connaissance : Les objets ne sont donnés que tels qu'ils sont conditionnés par le sujet. Les représentations apparaissent dans l'espace et le temps, et sont soumises au « principe de raison ». selon lequel toutes nos représentations sont liées suivant une loi ; la forme de cette liaison peut être déterminée a priori. C'est de cette façon que l'expérience et la science sont possibles. Mais, en même temps, les représentations ne forment que le côté extérieur du monde, dont l'essence intérieure se révèle dans l'expérience interne du sujet Nous faisons l'expérience de notre corps d'une double façon :

« Dans son principal ouvrage, Le Monde comme volonté et comme représentatum, Artbur Scho­ pmliallff' (1788-18(,()) met en 1,>laœ une m&­ physique de la volonté.

L'impuls100 cooceplllCUe lui est doruxe par PLATON, lwtr et les Upanisltad irrdienne.s.

S'impirant de KANT, SaioPENHAUER part du prin­ cipe a priori selon lequel le monde qui entoure le sujet cœnaissant, o 'est donné à ce dernier que comme simple pll&lomàlt, c.-à4.

non pas tel qu'il est en soi, mais tel que le sujet l'a org~ grice à sa faculté de rqnseotatioo.

c Le monde est ma ~oo.,.

La division en sujet et objet est la forme de toute coooaissance : Les objets ne sont donnés que tels qu'ils sont conditionnés par le sujet.

Les ~sentatioos apparaissent dans l'espace et le temps , et sont soumises au « priDdpe dt ni­ soo ».

selon lequel toutes nos ~talions sont liées suivant une loi ; la forme de cette liaison peul etre détmninée a priori.

C'est de cette façon que l'expérience et la science son1 possibles .

Mais, en même temps, les ~talions ne for­ ment que le c&é extérieur du monde, dont l'essence intérieure se révèle dans l'expérience interne du sujet.

Nous faisons l'expérience de notre corps d'UDC double façon : comme objet (rqmœtalion), et comme Villoolé.

Les expressiom corporelles ne sont rien d • autre que des actes de volonté objectivés.

Nous pouvons en outre supposer que cette relation fon­ damentale est aussi la même pour toutes les autres ~talions, dont l'essence intérieure est par cooséquent la volonté.

Tous les ~ ne sont ainsi rien d'autre que les objectivations de l'unique volonlé qui est au fondement du monde comme « chose en soi ,.

inconnaissable .

Cette volooté est une poussée aveugle et privée dt raison .

Elle n'est jamais en repos.

car elle est toujows ten­ due vers l'acquisition d'wie forme .

El, comme c'est toujours eUequ'eUc rencontre dans son effCllt d'acquisition, eue est donc en lutte pennaoente avec elle-même; c • est de ce cooflit interne que sont issues les séries des objectivatioos de la volonté.

La volonti se manifeste, au plus bas degré dt la nature, sous la fonne des forces physiques et chimiques, puis, au niveau de l'organique comme tl~ vital, instinct de conservation et sexuel.

Olez l'homme eofm apparaît la raison, que la volonlé, en soi aveugle, crée comme son outil.

Les ~qui, apparaissant dans l'esi-:e et le tcmpS, sont soumises au .JlinciP:de raison, ne forment que les objectivations médiates de la volonté.

L' objeàivatioo immédiate se réal ise dans les idEes, qui fondent les choses individuelles comme leur mo&le.

Les idées possMent la forme de l'objectivité pour un sujet, mais ne sont pas soumises au principe de raison.

Elles sont les formes 6temeUes et Scbopenbauer 161 immuables de tous les phénomènes : dans leur divcrsilé, ces derniers proviennenl des idées par le biais du principe d'individuation de l'espace et du temps .

La ccmemplatioo des idées n • est possible que dans un pus abandon désintéresst, dans lequel le sujet se débarrasse de son individualité et se dis­ sout dans l'objet.

C'est ce mode de connaiss.ance qui est à l'origine de l'ut .

Le génie a en effet le pouvoir de s • abandooncr aux ~ et de Clffl" son œuvre à partir de là.

La musique occupe dans ce cadre une position parti­ cul~re .

Elle o 'est pas la copie de l'idée, elle est l'expression de la volonté elle-même.

Le fondement de l' üique de SOioPl!NHAUER réside dans la distinction entre les caractères empirique et Îlllllliglble.

Comme tout phmomèoe, l'homme est soumis aux lois de la nature.

Les motifs de ses actions sont donc nécessairement les produits de son caractère et par~uent ne sont pas libres.

Dans ces modes d'action c'est le caractère empi­ rique de l'homme qui scrév~le .

Mais le caractère intelligible qui le fonde et le détermine demeure la volonté, et en soi celle-ci est absolutnent libre.

L'homme n • agit pas en connai ssant puis en voulant, mais en connaissant ce qu'il veut.

Dans la mesure oo les actions d'un homme sont œccssairement issues de son caracttte, pour ScllOPl!NIIAUER l'instauration de lois morales n'a pas de sens.

C'est pourquoi il se borne à décrire ce que l'on doit cons idw!r comme moral .

Le fondement de la morale est la pitié .

Ceci se fonde sur l'id6e que tous les êttes sont issus de la volonté unique et sont ainsi ~aux dans leur intériorité.

Dans l'autre je me vois moi-m&ne, dans la souffrance de l'autre j' apelÇOis ma propre souffrance .

Du fait de cette identifK:ation le bien d • auttui me devient aussi essentiel que le mien propre.

Cc principe s'étend non seulement aux hommes, mais aussi à tous les êtres vivants.

Plus l 'bomme est cooscicnt de la~.

plus il se rend compte que IOUie vie est souffrance.

La volonlé teod à la satisfaction et à l'aœomplissemeot.

L'wi comme l'autre demeurent vains dans le moode : Aucune satisfaction ne dure et l'effort ne trouve son terme dans aucun but La mesure de la souffrance est inépuisable et croît avec la conscience.

C'est seulement dans la comemplalioo artistique des idées que la volonté trouve un repos ~pMmèrc.

A partir de cette connaissance il existe deux dÎSJ)OSitioos à l' tganl de la vie.

t>aos l'affirmation de la volonté l'homme prend la vie telle qu'elle est, en toute connais­ sance de cause, et affirme le cours de sa vie avec tout ce qui y est entré et est à vmir.

Dans la négation de la volOlllé on cherche à surmon­ ter la souffrance par l'extinction de I '~lao vital.

C'est le chemin qu'oot trlld, selon SalP!:N­ HAUER, les ascètes indiens et chrétiens.. »

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