Databac

La philosophie de la Renaissance

Publié le 10/06/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La philosophie de la Renaissance. Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie. La Renaissance est une période de transition qui redécouvre l'Antiquité. Ce n'est pas une époque où foisonnent les grands systèmes philosophiques mais celle de l'exploration de nouvelles voies, celle aussi du désir d'une vie autre, nouvelle et dangereuse. Paradoxalement, pourtant, on va voir les penseurs s'efforcer, le plus souvent, de développer leur réflexion autour du modèle ancien de l'univers. Ainsi, en philosophie, le « retour au platonisme », loin de déboucher sur des idées neuves, contribue à renforcer l'idée que la grande tâche de la philosophie demeure surtout l'ordonnancement des choses et des esprits entre Dieu comme principe et Dieu comme tin. La nouvelle conception philosophique qui se dessine est à voir sur un arrière-fond de bouleversements historiques et culturels. Ce qui justifie le fait que la Renaissance ait été considérée comme une époque de recherches et de découvertes : Le progrès des techniques nautiques (compas) mène aux Grandes Découvertes (Colomb, Vasco de Gama), qui vont entraîner l'expansion européenne et, ainsi, une meilleure connaissance des pays et des peuples étrangers. Copernic fonde l'image héliocentrique du monde. La découverte de la presse à imprimer et des caractères métalliques mobiles par Gutenberg permet la diffusion de la pensée écrite à une vitesse inconnue jusque-là et la met à la portée du grand nombre. L.B. AlbertI découvre le principe de la perspective dans la peinture. Le développement du commerce et de l'économie monétaire conduit à de profonds bouleversements sociaux, de même que la modification de l'art de la guerre rend caduque la chevalerie, fondement de l'ordre médiéval. Tandis que le monde médiéval, dans l'organisation hiérarchique des ordres et des préséances de l'Eglise, se présente comme un monde clos, il s'opère l'éclosion d'une société dynamique. Le mouvement intellectuel de l'humanisme, qui prend son essor avec Pétrarque, puis Boccace. rejette la tradition de la Scolastique. Les Humanistes prônent une renaissance de l'homme à partir de l'esprit antique.

« La Renaissantt est une période de transitioo qui redécouvre I' Antiquité.

Ce n'est pas une époque où foisonnent les grands systèmes philosophiques mais celle de l'exploration de noovelles voies, celle aussi du désir d'une vie autre, nouvelle et dangereuse.

Paradoxalcmenl, pourtant, oo va voir les penseurs s'efforcer, le plus souvent, de ~e­ loppcr leur réflexion autour du modèle ancien de l'univen.

Ainsi, en philosophie, le « retour au platonisme "• loin de AM, TlioMAS MORE en Angleterre, et MICHEL DE MONTAJONE en France.

L'homme et les thmles qui lui sont adjoints, la nature, l'histoire, la parole, f011Dent le foyer de la pensée humaniste.

C'est de « l'étude des humanités,.

(en latin, studio lwmaniialis = grammaire, poésie, morale, rhttorique), par référence au concept antique de 1 'Jwmanitas.

que provient la ~ Vue d'ensemble 93 rninatioo du mouvement de pensée tout entier .

Studio humanitatis renvoie, plus particulière­ men1, à l'aspect d'wie culture englobant le domaine intellecruel et artistique, ce que traduit bien l'expression d'll()ffl() univtrsalt (pour lequel le ~ de culture sert aussi de mesure à sa qua­ lité morale).

La pllllosoplùe italienne de la Renaissance est for­ tement marquée pa, la redécouverte de l'i.ATON et de PlonN, dont Pt.tn!ON, un érudit grec qui men à Aoreoce (1459) sous l'impulsion de CosME DE Mtmas une nouvelle Acadlmie p/ato­ nicie1111e, entreprendra de faire COlllllll"'tre les ~ en Italie .

Les principaux représentants de la Renaissance plalo~1111e sont MAlsll.E FION et Pic DE LA Mowroo t.E.

Grâce aux écrits et aux traductions de FK:IN, la pensée de l'i.ATON se diffuse dans IOUie l'Europe.

FICIN défend 1 'unité de la religion dans la vari~ des rites el enlald IIXXll'del- platonisme el christianisme : l'i.ATON n'avait-il pas, en effet, démontre l'immor­ talité de l'Ame? Pamû les travaux de Ficin, figurent aussi de nombreuses tramx:tiom des néoplalooi­ ciens, comme l'LonN, l'oRFffYRE el l'ROCUJS.

A cette époque, I' aristolélisme coonaît également un renouveau à Padoue .

Ses représentants sont PœTRo PoMPONAZZI et JACOl'O ZABAAEU.A.

La philosophit de la nature bénéficiera aussi d'wie forte relance.

sous l'impulsioo des philt>­ sophes et des utopistes.

A eôlé de GIORDANO BRUNO, l'esprit le plus vaste de son époque, on doit nommer ici B.

TEI..EslO, F.

PATIUZI et T.

CAMPANELLA.

Une des contributions les plus riches de la Renais• sance est la fonnation des fondements de la science moderne.

Pout J.

KEPLER et G.

GAIJLÉE, la science traite de rapports qllQll/itatifs détenninables numéri­ qucmenl, sans aborder la question traditionnelle de l'Stre.

Pour FRANas BACON , le prop de la civilisa­ tion est fondé sur le développement de la science et de l.a technique au service du bien­ !tre de l'homme.

Dans les nouvelles philOIIOphles de l'Etat et du droit telles qu'elles sont défendues par J.

BoDIN, H.

GRonus, e1J.

ALnrusrus, les concepts de droit naturel, de conlnlt politique, et de souveraineté jouent un rôle central.

N.

MACHIAVEL se singula ­ rise en soulignant le caractère factice du clivage entre morale et politique.

Avec la Réforme engagée pa, MARTIN Ltm!Ell.

les bouleversements intellectuels fulissent par atteindre l'Eglise catholique.

L'attitude du Pape sur les questions temporelles, son ~tion à la puissance, la médiocre formation spiriruelle des ptitres, et la dépravalioo des mœurs cléricales expliquent le. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles