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La modernité du recueil Alcools résiderait-elle donc dans cette esthétique de lasurprise?

Publié le 16/05/2021

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« Alcools , titre du recueil d’Apollinaire paru en 1913, suscite d’emblée la surprise du lecteur : en effet, lorsque celui-ci parcourt les poèmes, il se trouve confronté à l’évocation de chagrins d’amour plus qu’à des scènes d’ivresse.

Il semble donc bien qu’Apollinaire joue avec les attentes du lecteur.

D’ailleurs, le poète écrit dans son essai L’esprit nouveau et les poètes en 1917 : « La surprise est le grand ressort nouveau ». La modernité du recueil Alcools résiderait-elle donc dans cette esthétique de la surprise ? Tout d'abord nous allons voir qu’ Alcools est un recueil dont la modernité poétique repose sur le ressort de l’étonnement.

Cependant la poésie d'Apollinaire ne rompt pas avec la tradition poétique mais s’en inspire.

Pour finir, il s’agira de montrer que la modernité du recueil Alcools est surtout fondée sur la liberté d’écriture de ce poète. Tout d’abord, nous allons voir qu’ Alcools est un recueil dont la modernité poétique repose sur le ressort de l’étonnement.

La fusée-signal, écrit des poèmes très moderne et très réaliste ; quelque chose de nouveau à son époque.

Cela peut engendrer de la stupéfaction auprès du lecteur. Dans le poème « Hôtels », on peut y lire la description d’un hôtel avec un vocabulaire prosaïque notamment les mots : à double tour, table de nuit.

C’est un poème qui évoque la vie de tous les jours, un poème moderne.

L’un de ses poèmes très réaliste, « Marizibill » nous raconte le quotidien d’une prostituée.

Ici, Apollinaire n’enjolive pas le quotidien de cette prostituée.

Tout comme Baudelaire, Apollinaire parle de la réalité ; ce qui peut surprendre à l’époque car c’était sans doute assez osé. Apollinaire s’amuse à jouer avec le langage pour surprendre son lecteur.

Il va utiliser des mots inventés, des onomatopées : dans le poème « Rhénane d’automne », le poète va utiliser l’onomatopée kirikiki.

Ce qui peut créer la surprise chez le lecteur. Dans le poème « La Loreley », Apollinaire va utiliser un passé simple incorrect du verbe absoudre : il l’absolvit.

Cette erreur de conjugaison sans doute volontaire peut déstabiliser le lecteur, créer l’étonnement.

L’auteur du recueil Alcools nous montre une structure de son recueil assez surprenante : nous pouvons voir que lorsque nous passons d’un poème à l’autre et même d’une strophe à l’autre, en tant que lecteur ; c’est assez surprenant.

C’est assez surprenant car les thèmes abordés changent d’un poème à l’autres brusquement.

Les poèmes « Annie » et « La maison des morts » se suivent et pourtant le premier poème parle d’une femme qui compte beaucoup aux yeux d’Apollinaire et le deuxième parle de la mort et de ses hôtes qui dansent et se réjouissent avec les vivants.. »

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