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La présence du merveilleux dans le recueil d'Apollinaire, Alcools

Publié le 07/02/2022

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« Alexandra BUI DISSERTATION « Le merveilleux est toujours beau, il n’y a même que le merveilleux qui soit beau », écrivait André Breton en 1924, dans le Manifeste du Surréalisme , livre qui a permis de théoriser le mouvement.

Le Surréalisme s’étend sur toute la première moitié du XXème siècle et est originaire du mouvement Dada.

Les surréalistes veulent s’affranchir des règles traditionnelles de la poésie pour créer une modernité poétique qui ouvre de nouvelles voies à l’imagination et permettent à l’extraordinaire d’envahir le quotidien.

Ainsi, ouvert au progrès, Guillaume Apollinaire, adopte la devise « J’émerveille », pour définir son recueil de poésie intitulé Alcools , paru en 1913 et qui, héritier du Symbolisme et précurseur du Surréalisme adopte ces particularités.

L’émerveillement sous-entend qu’il se voit comme un enchanteur capable d’ensorceler ses lecteurs à l’aide de son imaginaire, du lyrisme, de la mythologie qui s’entremêlent dans ses pages.

Lui, définit l’émerveillement comme le fruit de la recherche et de l’originalité.

Il serait intéressant de se demander de quelle façon Guillaume Apollinaire, à travers les poèmes d’ Alcools , ensorcèle ses lecteurs.

Tout d’abord, il est légitime de s’attarder sur l’imagination et la créativité de l’auteur, puis que celles-ci permettent l’édification d’un monde merveilleux et enfin, une modernité poétique.

Dans un premier temps, il est possible de remarquer qu’Apollinaire est doté d’une imagination très développée.

En effet, le titre de son recueil, inspiré d’« Enivrez-vous » de Baudelaire qui lutte contre la fuite du temps, a plusieurs significations et ne fait pas un éloge de l’alcool, mais de l’ivresse : « Il faut vous enivrer sans trêve.

Mais de quoi ? […] A votre guise » (Baudelaire, « Enivrez-vous », Le Spleen de Paris ).

L’alcool est ici un symbole de vie, si l’on s’en réfère au mythe de Dionysos, ou Bacchus, dieu du vin et de l’extase libératrice dans la mythologie grecque et romaine.

Ainsi, Apollinaire fait de nombreuses métaphores impliquant l’alcool telles que « Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie », « Ta vie que tu bois come une eau de vie », présentes dans le poème « Zone », dans lequel le poète livre une réflexion désabusée sur lui-même et qui, placé en tête du recueil, ressemble à un manifeste poétique.

Le nom originel du recueil était d’ailleurs « Eau de vie ». De plus, « Alcools » évoque aussi une énergie créative.

En effet, les différentes sources d’« ivresse » peuvent être associées aux différentes sources dans lesquelles Apollinaire puise son imagination.

Elles en sont donc nombreuses.

C’est ce qui fait le talent du poète qui mélangent de nombreux sujets et techniques afin de faire ce qu’aucun avait pu faire avant lui.

Ainsi, il a une inspiration tumultueuse.

Il est capable de faire un poème sur la ville, des émotions, une femme… Loin d’être apolliniens, tous ses poèmes sont dionysiaques.. »

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