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Commentaire composé: Poème «Automne» de Guillaume Apollinaire, issu du recueil «Alcools»

Publié le 25/12/2021

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« Commentaire composé Texte : Poème « Automne » de Guillaume Apollinaire, issu du recueil « Alcools » Guillaume Apollinaire écrit « L’automne » en 1905 il a 25 ans.

A cette date il fréquente le Bateau Lavoir à Paris où il rencontre des artistes.

Il publie déjà des poèmes et crée un mensuel : « Le festin d’Esope ».

Il a connu un amour déçu avec Anne Playden.

Le poème est composé de deux tercets et d’un distique d’alexandrins aux rimes croisées.

Dans ce poème Guillaume Apollinaire révolutionne la phrase en supprimant la ponctuation.

Il décrit l’expression du désespoir amoureux comme dans beaucoup de poèmes de son recueil « Alcools ».

Également dans ce court poème il donne une vision particulière de l’Automne, on se demandera alors quelle image de l’automne Guillaume Apollinaire décrit à travers celui-ci.

Le paysan et son bœuf font parti du premier tercet, le deuxième tercet évoque un chagrin d’amour et le distique parle de mélancolie. Pour commencer, le poème s’ouvre sur les mots : « Dans le brouillard » qui annoncent immédiatement une atmosphère incertaine et brumeuse.

L’article indéfini « un » rend le paysan quelconque.

L’adjectif « cagneux » marque le paysan d’une infirmité.

Le deuxième vers laisse penser que le paysan et son bœuf errent sans but (et son bœuf lentement).

L’absence de ponctuation appuie sur l’atmosphère vaporeuse de l’automne, confirmée par le 3ème vers « qui cache les hameaux pauvres et vergogneux ».

Dans le 2 ème tercet le paysan évoque un amour malheureux qui amplifie l’atmosphère pesante et triste de la saison.

Dans le 3 ème vers Guillaume Apollinaire ne différencie pas le cœur et la bague.

Ici le cœur est réduit à un objet ceci nuit à l’humanité du paysan.

A la dimension dramatique de ce dernier s’ajoute le désarroi à cette saison. Dans le premiers vers du distique l’automne est personnifié comme un assassin : «… l’automne a fait mourir l’été ».

Il a gommé le soleil, la chaleur et la lumière de l’été.

C’est pourquoi le dernier vers : « Dans le brouillard s’en vont. »

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