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Commentaire composé "Nuit Rhénane" - Alcools de Guillaume Apollinaire

Publié le 15/05/2020

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« Le poème que nous allons étudier s'intitule « Nuit Rhénane » Tiré de Alcools de Guillaume Apollinaire publié en 1919 ;Apollinaire né le 26 août 1880 à Rome et meurt le 9 novembre 1918 à Paris.

Il est un des principaux poètes françaisdu début du XXéme siècle.« Nuit Rhénanes » fait partie d'un ensemble de neuf poèmes groupés dans Alcools sous le titre général de «Rhénanes ».

Ces poèmes lui ont était inspirés pendant son séjour en Rhénanie, où il a découvert les germes deromantisme nordique et où il a découvert également Annie Playden.

Poème de la brisure des verres, ce texte estaussi celui de l'ivresse des vers.Nous allons étudier ces texte avec deux axes d'études principales ; nous aborderons tout d'abord le passage du réelau surnaturel, au mystique, puis nous étudierons le thème de l'ivresse et du rire. Comme dit ci-dessus nous allons en premier lieu aborder la métamorphose du réel ; On arrive alors dans un climatonirique, mystérieux et inquiétant.On remarque une présence très mystérieuse dans ce poème qui n'apparaît pas dés le début.

On se trouve toutd'abord dans une taverne, en pleine nuit comme peut le suggéré le titre, c'est donc un moment normalement banal,quoi que la notion de « vin trembleur » nous suggère déjà cette allusion à l'hallucination, la frontière avec le réelsemble vaciller.

Puis on a au vers 4 « cheveux verts » qui introduit la surprise, on quitte alors le réel.

On a déjà uneopposition entre le mystique et le réel puisque les « sept femmes […] cheveux verts et longs jusqu'à leurs pieds »qui connotent la séduction dangereuse, ou qui peuvent se référer à des sirènes s'opposant à « toutes les fillesblondes[…] aux nattes repliées » qui connote eux la pureté, l'innocence ou encore la sagesse.Le poète veut donc échapper à l'envoûtement de ces sept femmes par la présence de toute ces blondes.

On noterala présence de la lune qui introduit également le mystique, et qui peut être traduit comme le pouvoir mystérieux dela féminité.La présence de la mythologie, en particulier germanique introduit aussi cette notion de mystique.

La chanson debatelier que Apollinaire évoque et à la quel il essaye d'échapper s'y réfère.Pour ce qui est des sept femmes aux cheveux verts elles sont indubitablement inspirées par la mythologiegermanique ; ces femmes seraient en quelque sorte l'équivalent des sirènes d'Ulysse, pour l'attirance et la mortqu'elles provoquent chez les marins.On peut remarquer ensuite le chiffre sept qui a une symbolique magique, qui pourrait s'opposer au nombre de vers,c'est-à-dire treize, et qui lui est associé à la mort, aux malheurs et à la souffrance.Le chiffre sept fait rappel également que c'est un moment d'illusion , de rêve.L'absence de ponctuation peut aussi créer une confusion entre la narration et les propos du poète, ce qui contribueévidemment à donner à ce poème une atmosphère d'illusion.On notera ensuite cette notion de poème incantatoire.

On a le motif du chant ; « chant du batelier », « chanson »,« chantez » qui nous y amène.Autre ce poème chant, on a la symbolique du cercle très présente.

Une sorte de chanson avec ses refrains, l'imagede la « ronde » dansante , la répétition de « verre », ou encore la notion de torsion qui implique donc un mouvementcirculaire, tout cela nous ramène a cette dimension circulaire.

Mais cette dimension se voit finalement abandonnépuisque le verre ( qui a d'ailleurs certainement une forme circulaire) se brise.Pour ce qui est de sa construction, elle est plutôt classique : trois quatrains d'alexandrins aux rimes croisées, suivisd'un alexandrin isolé.

On pourrait y voir un sonnet auquel il manque un vers.On à finalement la présence du sens de l'audition avec « écoutez » vers 2 ou « que je n'entende », puis de la vue «vu » vers 3 ou « au regard » vers 8, cette poésie s'écoute, mais fait également naître la magie qui accroît ausurnaturel. En second lieu, nous allons maintenant aborder le thème de l'ivresse, ou même du rire.Pour ce qui est du rire on peut l'interpréter par un refus de l'ivresse , cette éclat de rire signifie la délivrance oualors il peu correspondre au rire maléfique, démoniaque de ces sept filles.L'ivresse est très présente dans ce texte, ce qui est normal si l'on se réfère au titre du recueil du quel il est extrait.On a dés le début cette notion de tremblement « trembleur », qui se traduit par une vacillement entre le réel et ledomaine de l'hallucination.Le paysage est lui-même contaminé par l'ivresse du poète avec « Le Rhin le Rhin est ivre » vers 9.

On a cette idéedu miroir , et donc du paysage qui se reflète dans l'eau du fleuve « refléter » vers 10 ou « mirent » vers 9.On pourrait peut-être pour finir assimilé cette ivresse à une ivresse poétique.Le poème s'ouvre au premier vers sur le vin, peut-être son inspiration, puis ce thème est continué dans la troisièmestrophe et le dernier vers.Le derniers vers qui justement marque comme une fin, une brisure dans le poème.

Il marque la fin de la boucle (domaine circulaire) mais également la fin de l'emprise, de l'hallucination.On peut alors interpréter la fin de plusieurs façon ; L'éclat de verre ou de rire correspond au paroxysme de l'emprisedémoniaque des ondines, ce qui peut expliquer le rire sardonique.

Ou au contraire, cet éclat de verre signifie ladélivrances : il marque la fin de l'emprise et aussi la fin de l'illusion. On peut donc dire que ce poème évoque un moment de grande faiblesse émotionnelle chez Apollinaire.

Alorsqu'Annie Playden lui fait savoir son désintérêt, elle a, sous l'effet des vapeurs de l'alcools, une vision d'une femme-démon qui gagne sur la femme-ange et qui s'empare du poète comme d'un prisonnier, et le libère au dernier momenten brisant le verre et en un éclat de rires.On souligne également que ce poème est inspiré d'une légende, comme la plupart des poèmes rhénans.. »

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