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Commentaire sur « Le Pont Mirabeau » de  Guillaume Apollinaire

Publié le 17/05/2022

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« Commentaire sur « Le Pont Mirabeau » de Guillaume Apollinaire Nous nous trouvons en 1913, Guillaume Apollinaire publie son plus grand recueil « Alcools », un des recueils plus marquants du XXe siècle avec un mélange merveilleux entre l’écriture traditionnelle et la modernité du monde contemporain, nous parlons des poèmes inondés du lyrisme traditionnel mais imprégnés d’un nouvel esprit avec l’arrivé d’une réalité contemporaine en développement.

Cela étant, nous nous situons dans le deuxième poème du livre « Le pont Mirabeau » juste après du poème « Zone ».

Guillaume souffert plusieures défaites amoureuses pendant sa vie, il est absorbé par l’amour et une vie littéraire plutôt agitée.

Dans ce deuxième poème, il évoque des amours mourants entre le regret et la nostalgie après la rupture du poète avec la peintre Marie Laurencin, il s’inspire du Pont Mirabeau, lequel il devait croiser après chaque rencontre chez l’artiste, avec la Seine gardant le souvenir de son amour.

Notre objectif sera de comprendre comment Apollinaire tente d’arrêter fuite du temps pour éviter la mort imminente d’un amour qui commence á se perdre avec le passage de ce dernier.

Premièrement nous présenterons la mort d’un amour et ses empreintes, puis, nous montrerons la fuite tortueuse du temps, et enfin, comment le poète cherche à éviter l’inévitable avec force et un appui inexistantes. Parfois, quand un amour se termine, il commence à mourir, et une des parties plus difficiles de du procès, est de l’accepter.

Dans le 3eme quatrain on trouve une anaphore « l’amour s’en va… », et aussi une répétition dans la forme du poème car il y nous trouvons un refrain, quelques fois quand nous avons des problèmes pour accepter un fait douloureux, nous créons des répétitions avec le but de nous rendre compte que nous nous trouvons dans une réalité où tout est fini, où la magie, dans ce cas de l’amour disparait en quelques secondes, des heures, jours, mois, et peut être des années, finissent d’un coup.

Cela étant, le nous rentrons dans un état de mélancholie et de de nostalgie, la magie s’est éteignée, le poète nous montra cela clairement aussi avec des sonorités, nous trouvons une assonance de « ou » mais aussi du son « o », cela nous donne une sensation de plainte et de soupirs, nous ressentons la mélancholie inquiétante du poète, évoquée par la perte amoureuse.

Et les mémoires reviennent, les mémoires du temps ou l’impossible devenait possible avec un simple regard, l’amour revient, mais ce n’est pas réel, seulement les témoins restent, dans ce cas, la Seine. « Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse », avec ces deux vers nous pouvons faire plusieures interprétations personnelles, par exemple, comment la Seine reste avec les regards et. »

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