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La Méthode de la Dissertation en philosophie

Publié le 25/04/2024

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« Méthode de la dissertation I. Comment organiser son temps à l’examen ? Progression en six étapes : 1ère étape : Choix du sujet : Les 15 ou 20 premières minutes de l’épreuve doivent être consacrées au choix du sujet.

Pour cela, il faut lire et relire soigneusement chacun des trois sujets afin de s’assurer qu’on les comprend bien, en faisant très attention au sens précis qui composent la formation du sujet. 2ème étape : On cherche ses premières idées au brouillon en procédant par associations de thèmes, en jouant sur les oppositions et en analysant les différents sens que peuvent avoir les mots de la question.

Sur les bases de l’analyse du sujet, on esquisse un premier plan. 3ème étape : On rédige, toujours au brouillon, un projet d’introduction à modifier en fonction des directions vers lesquelles la réflexion nous aura conduit, directions que nous ne connaissons pas encore à ce moment précis du travail. 4ème étape : On rédige la dissertation proprement dite, qui comprend un développement ainsi qu’une conclusion.

Comme il n’est guère possible de tout écrire d’abord au brouillon, il est fortement recommandé de passer à la rédaction directe et de ne travailler au brouillon que les idées ou phrases que l’on peine à exprimer avec clarté. 5ème étape : Une fois la conclusion achevée, on revient sur l’introduction et on vérifie que le programme qu’elle annonce a bien été respecté par le plan.

Si ce n’est pas le cas, il faut modifier sa formulation de façon à l’adapter au plan réel, qui a été suivi dans le devoir.

A ce moment seulement on peut les rapporter sur la copie. 6ème étape : On tentera de se réserver les 30 dernières minutes afin de se relire avec beaucoup de minutie pour corriger les éventuelles erreurs de fond et de forme. II. Qu’est-ce qu’une dissertation de philosophie ? Une dissertation de philosophie est un exercice de démonstration.

A l’examen, le sujet de la dissertation se présente toujours sous la forme d’une question, laquelle demande une réponse ordonnée.

Cette réponse est composée de 3 étapes fondamentales : - L’introduction : 1ère étape de la dissertation dans laquelle la question du sujet doit être précisée et délimitée afin de dégager le problème sous-jacent. - Le développement est le moment de l’argumentation proprement dite.

Mais attention; un argument n’est pas la même chose qu’une opinion.

En effet, une opinion n’engage que soi et ne prend pas nécessairement la peine de se justifier, alors qu’un argument a pour but principal de convaincre le lecteur. - La conclusion : elle doit poser le plus clairement possible le résultat de la réflexion en rappelant brièvement comment ce résultat a été obtenu. Il faut préciser qu’il n’y a pas en philosophie de réponse-type ou de résultat unique attendues par le correcteur.

Toutefois, il existe des exigences qui sont communes à toute dissertation de philosophie, exigences que le correcteur s’attend à voir respectées dans la copie qu’il examine.

A savoir que la réflexion doit développer des enchaînements rigoureux, c’est-à-dire qu’on doit pouvoir comprendre facilement quel est le lien logique qui unit les différentes parties du plan.

Et cela, aussi bien entre l’introduction, le développement et la conclusion, qu’à l’intérieur même du développement. III. Qu’est-ce qu’une argumentation ? La dissertation de philosophie est d’une démonstration.

On attend par conséquent que vous soyez capable d’argumenter, c’est-à-dire de faire progresser une thèse au moyen d’arguments successifs.

Nous sommes ici au cœur du travail philosophique, autrement dit, où l'on dépasse l’expression d'une simple opinion. Une argumentation et l’utilisation d’un certain nombre de raisonnements qui produisent des enchaînements de raison servant à justifier la thèse adoptée. - Il faut donc exclure les analyses qui ne font qu’énumerer une suite d’idées, sans les inscrire dans l’articulation d’un raisonnement.

les devoirs purement énumératifs donc commencer la plupart des phrases de la dissertation par des particules comme “et, en plus, de plus, en outre,...” Cet empilement n’a aucune valeur relationnelle car il ne correspond à aucune organisation logique. - Un argument est une raison qui justifie une analyse ou un jugement émis dans le devoir. Une argumentation est un enchaînement de raisons, logiquement coordonnées.

Autrement dit, une argumentation digne de ce nom doit coordonner les divers moments d’une analyse au moyen de particules logiques du type “par conséquent, puisque, donc, si…alors…” qui mettent en évidence les articulations logiques du raisonnement utilisées dans l'argumentation.

Il faut donc éviter d’énumérer ses idées au gré de ce qui nous vient à l’esprit au moment où on l’écrit, mais bien plutôt tenter de les déduire, en les organisant selon un ordre rigoureux qui doit entretenir l’adhésion du lecteur. IV..... »

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