fiche méthode philosophie

« Fiche Méthode 1 Fiche Méthodes philosophiques   Règles d’or : rédiger les copies dans un style impersonnel (nous, on) pour atteindre l’universel. Sauter des lignes entre intro, développement et conclusion et entre les parties du développement et seulement là ! 1- LA DISSERTATION (discussion) En intro, il faut 1- faire une accroche pour amener le sujet (en partant de l’opinion, de l’évidence commune), 2- - citer le sujet sans changer de mot, 3- l’analyser en creusant le sens des concepts (éviter l’effet catalogue, les mettre en relation pour faire surgir le sens) 4- le reformuler dans vos mots, 5- le mettre à distance pour manifester le paradoxe qu’il recèle, la difficulté 6- poser la problématique, c’est à dire l’interrogation sous forme d’alternative (question avec un « ou bien ») qui traduit les deux grandes visions opposées de la question. 7- annoncer le plan (toujours 3 parties) Dans le développement, on commence chaque partie par la thèse à défendre, puis on fait autant de paragraphes que l’on a d’arguments, sans oublier un paragraphe de transition de manière interrogative pour relancer la pensée (sauf pour la 3è et dernière partie).

Il faut raisonner comme en maths avec des hypothèses et des conséquences, si on pose telle idée, alors cela implique tel ou tel point. La conclusion rappelle le problème et fait le bilan des idées acquises avant de répondre clairement.

Il faut prendre parti mais dans un style toujours impersonnel.

Ne jamais finir par une question car on vous reprocherait de ne pas l’avoir traitée. 2- LE COMMENTAIRE (explication linéaire du texte) En intro, après une éventuelle accroche, on situe l’extrait pour commencer : « Le texte soumis à notre réflexion est un extrait de telle œuvre de tel auteur paru en » (indiqué sur les sujets).

Dire quel est le thème traité, c’est-à-dire identifier la notion du programme dont traite le texte.

Indiquer la thèse : l’idée principale défendue par l’auteur.

Attention, la thèse court dans tout le texte, il faut la formuler dans vos propres mots et jamais par une citation.

Dire quel est le problème philosophique du texte (toujours un questionnement) et enfin repérer la structure logique du texte, son plan, le processus argumentatif choisi par l’auteur pour démontrer son idée. Le développement s’organise en autant de parties qu’il y en a dans le texte (2 ou 3 en général).

L’étude du texte est linéaire son ordre chronologique correspond à son ordre logique et vous devez en commenter chaque formule, ne rien omettre. Autrement dit, il faut creuser les concepts, les définir et en tirer des implications tout en mettant le passage en perspective par rapport aux connaissances sur la notion traitée.

Entre les parties il faut là aussi des transitions interrogatives.

Les sous-parties correspondent idéalement aux étapes du raisonnement, si vous ne voyez rien, changez de paragraphe à chaque nouvelle phrase du texte que vous passez au crible de l’analyse.

Le dernier paragraphe des parties 1 et 2 doit être une transition interrogative. Comme en dissertation, la conclusion rappelle le problème, fait le bilan des idées acquises et répond.

Ne jamais finir par une question car on vous reprocherait de ne pas l’avoir traitée.

Vous avez le droit au moment lyrique, mais pas d’ouverture sur autre chose.

Il s’agit surtout de révéler ce que le texte nous a appris à penser, éventuellement, dans un style toujours impersonnel, vous pouvez en dénoncer les manques (soyez prudents, il faut être certain d’avoir tout compris pour ne pas formuler des reproches injustes) 3- ORAL DE RATTRAPAGE :20mn de préparation, 20mn de passage 1) Lire le texte clairement et distinctement: c'est une manière de prouver que vous le maîtrisez et comprenez, que vous en avez l'intelligence.

Vous prédisposez ainsi favorablement l'examinateur. 2) Faire une introduction assez brève qui situe le passage dans l'œuvre, et qui en annonce classiquement le thème, la thèse, le problème et la structure argumentative.

Attention il est impératif de ne pas raconter tout le livre et encore moins la vie de l'auteur.

Ce sur quoi vous êtes jugé c'est sur votre capacité à philosopher sur le passage spécifique qui vous a été proposé par l'examinateur.

Donc toutes les connaissances auxquelles vous ferez référence doivent nécessairement être fédérées au texte précis dont vous devez produire l'explication. 3) Explication linéaire: vous passez tout le texte au crible de l'analyse en définissant les concepts.

Vous devez suivre l'ordre du texte car il correspond à sa logique (ici le plus sage est de reprendre le cours scrupuleusement appris). 4) Conclusion: bilan du passage, à lier éventuellement à la suite immédiate du texte. 5) L’examinateur vous posera ensuite très probablement quelques questions : elles sont pour vous l’occasion de préciser ou de mieux expliquer ce que vous avez dit précédemment, voire même de comprendre que vous avez omis un point important et de corriger le tir.

Il est capital de tenter de répondre, de prouver que vous êtes ouvert au dialogue grâce auquel la pensée peut advenir.

Les questions portent d’abord sur le passage que vous avez à commenter, il est donc très judicieux de vous replonger ostensiblement dans le texte pour répondre.

Cela montre que vous avez bien compris la nature de l’épreuve et cela vous laisse un petit délai pour organiser la réponse.

Ne paniquez pas si vous ne répondez pas du tac au tac, car la. »